Le divorce est ainsi consommé entre les syndicalistes
de la CNL et l'UGTA mettant fin aux dernières tensions entre les deux parties
nées à la suite de la décision de l'organique de la centrale syndicale
d'affilier leur syndicat national initialement sous la coupe de la fédération
des travailleurs des assurances et des banques à celle des travailleurs de
l'Habitat, de l'Urbanisme et des Travaux publics. Ainsi, la menace a été mise à
exécution par les travailleurs de la section syndicale de la CNL de la wilaya
de Relizane emboîtant le pas à leurs pairs des
wilayas de Chlef, Aïn-Témouchent,
Ghardaïa, Skikda, Batna, El-Bayadh, Saïda,
Tamanrasset, Tindouf, Tiaret, Oran, El Oued, Mascara, Djelfa et Bordj Bou-Arréridj, annonçant leur démission collective des rangs de
l'UGTA et la dissolution de leur section syndicale, dans une lettre adressée à
l'union de wilaya de la centrale syndicale. Ce retrait massif des syndicalistes
de la CNL se veut une réponse claire et nette aux responsables de l'UGTA qui se
sont obstinés à faire marche arrière et ont refusé à exaucer leur vœu de rester
affiliés à la fédération des assurances et des banques. Avec ce retrait des
travailleurs de la CNL, l'UGTA vient de subir une autre saignée après des coups
similaires notamment dans la fonction publique.