Au
MOC, les leçons du passé semblent avoir été retenues par les dirigeants
actuels. Eliminé très tôt de la course au titre devenu l'apanage de l'US Biskra
et l'USM Annaba et débarrassé de tout souci de relégation, le MOC drivé par Adlani Djamel, cet authentique enfant du club, continue
d'évoluer avec une flopée de juniors qui s'affirment de semaine en semaine, ce
qui présage d'un avenir radieux pour le Mouloudia.
Aussi, lors de ces dernières rencontres du championnat de division amateurs,
les dirigeants entendent préserver avant tout la renommée du club et bâtir son
avenir dans la transparence et l'honneur. « Nous jouerons le jeu honnêtement
jusqu'au bout de la dernière rencontre du championnat, sans privilégier une
équipe au détriment d'une autre. Pour nous, tous les clubs que nous avons
affrontés ou que nous allons rencontrer au cours de ces dernières rencontres de
championnat sont nos amis. Et nous partons du principe qu'il ne faut
privilégier personne ». Tel est le raisonnement tenu vendredi dernier au stade
Hamlaoui de Constantine par les dirigeants du MOC après que leur équipe a
concédé le match nul à l'USM Ain-Beida menacée sérieusement par la descente en
division inter-régions. C'est le même discours adopté par le président du MOC Guedri Noureddine : « Le MOC ne vend pas son honneur en
négociant les matchs au plus offrant. L'honneur, l'amitié et la considération
ont immensément plus de valeur que l'argent », faisant allusion au match contre
l'USM Ain-Beida. « Les deux clubs sont des amis de longue date. Et ce sera la
même attitude de neutralité lorsque nous recevrons pour le dernier match du
championnat. Nous jouerons le jeu, tout en sachant bien que nos amis biskris ont besoin des points de la rencontre pour accéder
en Ligue 2. Aussi, celui qui veut gagner n'a qu'à lutter sur le terrain et non
en coulisses », a-t-il souligné. Dont acte ! Par ce discours, le président Guedri a voulu mettre les points sur les « i » et démentir
toutes les rumeurs qui circulent à ce sujet.