Le bras de fer entre les syndicats de la CNL et la centrale syndicale de l'UGTA se poursuit et la lutte s'intensifie entre les deux camps. D'un côté, le syndicat national de la CNL refuse d'être affiliée à la fédération des travailleurs de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Travaux publics pour rester dans les rangs de celui des Banques et des Assurances et de l'autre côté, l'UGTA campe sur sa position et ne veut pas faire marche arrière. Et dans ce contexte, les responsables de la centrale syndicale ont envoyé des convocations aux représentants des régions d'Alger, Oran, Annaba, Jijel et Ouargla pour assister ce mardi à l'installation d'une commission provisoire qui devrait normalement représenter les travailleurs de la CNL sous les couleurs de la fédération de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Travaux publics. Sur ce point, la section syndicale de la wilaya de Relizane n'approuve en aucun façon la décision de l'UGTA et remet toujours en cause la dissolution de leur syndicat par le responsable de l'organique en date du 16 février dernier. Cette décision a entraîné une vague de protestation des travailleurs de la CNL caractérisée par une panoplie de communiqués de mécontentement à l'échelle nationale dont les effets sont toujours de mise.

Le secrétaire général de l'UGTA a été ainsi saisi pour intervenir dans ce conflit syndical et remettre les choses à leurs places. Mais, il semble que le feuilleton n'est pas prêt de connaître son épilogue notamment après les mesures de suspension ayant touché des syndicalistes qui s'opposent à l'affiliation du syndicat de la CNL à la fédération des travailleurs de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Travaux publics après plus de 24 ans depuis la création de la CNL et les acquis enregistrés sous le drapeau du syndicat des Banques et des Assurances à la suite de la convention collective. Les travailleurs de la CNL de Relizane réitèrent leur position de refus du diktat de l'UGTA à l'instar de leurs collègues sur le territoire national.