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Au
terme de la phase aller des demi-finales, on est en droit de se poser la
question suivante : la finale 2015/2016 sera-t-elle madrilène à 100% ? Car il
faut dire que le Real a pris une sérieuse option à l'aller avec ce nul qui
aurait dû être une victoire sans les arrêts réflexes du gardien anglais Hart. «
Je suis content de ce résultat et de la manière parce que nous avons bien
défendu. Je suis heureux du travail défensif de mes joueurs et nous n'avons pas
concédé beaucoup d'occasions. J'avais dit avant le match que c'était du 50-50
et c'est pareil pour le retour. Sauf que nous allons jouer chez nous et on sait
ce qu'on est capables de faire ». Tels étaient les propos tenus par Zidane
après le match de mardi dernier. On notera que ce dernier n'a pas évoqué
l'absence de son meilleur buteur Ronaldo ni la sortie de Benzema
à la mi-temps. Et pourtant, ce sont deux pions essentiels sur l'échiquier de
son équipe. A l'heure qu'il est, Cristiano a repris l'entraînement collectif,
alors que Benzema poursuit son processus de
récupération. A l'aller, et même sans ces deux éléments, le Real a montré sa
supériorité face « Man City en panne d'idées après la sortie de Silva et où
Aguero et de Bruyne n'ont guère répondu à l'attente
surtout après leurs deux prestations face au Paris SG. Demain, ce sera aux
hommes de Zidane de finir le travail, car il ne faudrait pas oublier le sort
qu'ils ont réservé à leur vainqueur en quarts, Wolfsburg. Certes, Man City
possède une équipe plus complète que celle de Wolfsburg mais, objectivement, on
ne le voit pas résister indéfiniment aux assauts des hommes de Zinedine Zidane.
Au crédit de ce dernier, il faudrait souligner ses propos mesurés et toujours
respectueux envers l'adversaire, quel qu'il soit. A notre avis, c'est l'une des
vertus des grands entraîneurs. Demain soir, une nouvelle page va peut-être
s'ouvrir pour l'ancien meneur de jeu tricolore mais dans sa nouvelle carrière
dans laquelle il s'est engagé avec ses idées et sa conviction. Son mérite n'est
pas mince, le Real n'étant pas un club comme les autres.
On attendait avec impatience le match entre l'Atletico et le Bayern, deux équipes aux styles différents mais avec le même désir de s'ouvrir la porte de la finale de Milan. Finalement, les Espagnols, même en étant pressés dans leur camp, ont su trouver l'ouverture et se produiront aujourd'hui à Munich avec ce court avantage au score. Comme prévu, le positionnement des Espagnols a gêné considérablement les Allemands qui, bien que dominateurs, ont failli encaisser d'autres buts. Ce soir encore, le 4-4-2 de Simeone sera fictif et même les attaquants Torres et Griezmann vont aider leurs coéquipiers à défendre la précieuse victoire acquise à Vicente Calderon. Ce sera donc le même schéma, sauf que les hommes de Guardiola vont presser à fond pour remettre les pendules à l'heure et accéder à la finale. Il est certain que le gardien Oblak (une véritable révélation) sera très sollicité, mais avec le système de son équipe, il est habitué à ce gendre de situations. Il faudra prend en compte l'opinion du coach du Bayern : « Ce n'est pas une surprise de voir l'Atletico à ce stade. Ça a été toujours une équipe difficile à jouer, c'est désormais un redoutable adversaire. » Aujourd'hui (19h45): Bayern - Atletico Mercredi (19h45): Real Madrid - Man City |
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