Des
habitants de la localité côtière de Paradis plage, sur le territoire de la
commune d'Aïn El-Turck, se
sont rapprochés du Quotidien d'Oran pour dénoncer ce qu'ils ont qualifié de «
transgression aux règles élémentaires en vigueur, qui sont stipulées sur le
Journal officiel N° 26 en date du 1er juin 1991 article 24, relative au secteur
de l'urbanisme et aurait été perpétrée par une entreprise privée ». Un constat
établi de visu sur les lieux par le Quotidien d'Oran confirme les dires des
habitants mécontents et ce, à travers la dégradation quasi-totale de leur cadre
de vie en plus de la détérioration de leurs maisons, qui s'identifie notamment
à travers des fissures relevées sur les façades mitoyennes au chantier, ainsi
que les déchets de matériaux de construction provenant des travaux et tombant à
l'intérieur de leur habitations. « Nous avons saisi les responsables concernés
de la daïra et de l'APC d'Aïn El-Turck
à travers une requête explicative (copie en notre possession), dénonçant ce
massacre qui se répercute négativement sur ma propriété et celle de mes voisins
et a entraîné des endommagements ainsi que la dégradation de notre cadre de
vie. Nos habitations sont carrément sous une menace imminente d'effondrement
avec les travaux qui se poursuivent actuellement en sous-sol. Nous lançons un
appel pressant aux responsables locaux concernés pour rappeler à l'ordre
l'auteur de cette infraction qui ne semble nullement se soucier des lois de la
République », s'est insurgé M. Driss avec une pointe de dépit avant de
renchérir « nous n'allons pas nous taire et nous nous réservons le droit de
saisir la commission de wilaya d'Oran pour lui signaler cette grave infraction
à la réglementation commise à nos dépends et ester en justice le contrevenant
». Toutes nos tentatives pour contacter le propriétaire du projet se sont
avérées vaines.