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UGTA: «Le 1er Mai sera une expression de solidarité à la Cause sahraouie»

par M. Aziza

La fête des Travailleurs du 1er Mai sera, cette année, une expression de solidarité nationale et internationale avec la Cause sahraouie». Telle est l'initiative prise par la Centrale syndicale UGTA, sous le parrainage du président de la République pour soutenir le peuple sahraoui qui se bat, pour exercer son droit à l'autodétermination.

La célébration officielle de cette journée dédiée à la Cause sahraouie est prévue, à Oran. C'est ce qu'a affirmé hier, le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, au siège de la Centrale syndicale, à Alger. Le premier responsable de la Centrale syndicale a précisé, en présence de l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique à Alger, et le secrétaire général l'Union générale des Travailleurs sahraouis que des meetings seront organisés, à travers les 48 wilayas du pays. Et d'affirmer qu'une caravane de solidarité comptant 30 semi-remorques de produits agroalimentaires, pharmaceutiques, prendra le chemin vers les camps des réfugiés sahraouis.

Sidi Saïd a affirmé que cette initiative de solidarité sera, aussi, internationale puisque plusieurs organisations syndicales africaines, arabes et occidentales ont, déjà, confirmé leur participation. Il a affirmé que l'Organisation de l'Unité syndicale africaine (OUSA), devra adresser une lettre au secrétaire général de l'ONU, pour trouver une solution et mettre un terme au conflit du Sahara Occidental. Une lettre qui sera adressée à l'ONU, avant le 10 avril prochain, date à laquelle, le secrétaire générale de l'ONU, Ban Kimoon présentera son rapport, sur le conflit entre le Sahara-Occidental et le Maroc.

L'Ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), en Algérie, Bucharaya Hamudi Sidina, a exhorté, pour sa part, l'ONU, à faire pression sur le Maroc pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance. L'ambassadeur alerte la Communauté internationale, en affirmant que 40 ans d'occupation coloniale du Sahara Occidental, c'est beaucoup, «il faut que cela cesse» a-t-il clamé. Et de préciser que si la France veut la stabilité, dans la région, elle doit être raisonnable et logique, autrement dit, elle doit soutenir l'autodétermination du Sahara Occidental.

Bucharaya Hamudi, a précisé qu'aujourd'hui, la balle est dans le camp de l'ONU pour faire avancer le processus de règlement du conflit et de mettre fin aux graves violations perpétrées par l'occupation marocaine, à l'encontre des Sahraouis. Il dira qu'il est grand temps de résoudre ce conflit, notamment, en ces moments difficiles et en ces moments d'insécurité régionale. Il a affirmé que les Sahraouis sont beaucoup plus favorables à une résolution pacifique du conflit. Le secrétaire général de l'Union des Travailleurs sahraouis, Mohamed Cheikh Lahbib, a affirmé que cette initiative est venue, au moment opportun. Au moment, dit-il, où le Maroc est en confrontation avec l'ONU et avec tous les pays y compris la France, qui en dépit de sa position, ne reconnaît toujours pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Il dira, en outre, que la Maroc est aussi en confrontation avec des organisations syndicales et des organisations des droits de l'Homme, dans le monde. Sans oublier dit-il, les dernières déclarations du Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon qui avait qualifié le Sahara Occidental de «territoire occupé». Tout ceci est en faveur d'un référendum sur l'autodétermination, libre et transparent du Sahara Occidental. Le SG de l'Union, a affirmé que «les armes sont sur la table» et «les Sahraouis sont capables de libérer les territoires» mais dit- il, les Sahraouis préfèrent la voie pacifique. Il a appelé l'ONU à respecter ses engagements, rapidement, pour prémunir les Sahraouis, notamment les jeunes, contre la radicalisation.