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Constantine - Lotissement 3e tranche Békira : Les habitants veulent un meilleur cadre de vie

par El Abci

Les habitants du lotissement de Békira 3ème tranche, dans la commune de Hamma Bouziane, ont organisé, hier, un rassemblement devant le cabinet du wali, pour dénoncer « l'état catastrophique » de leur cité « qui n'a pas connu de travaux d'aménagement depuis pratiquement sa création dans les débuts des années 80, soit plus d'un quart de siècle », disent-ils. Selon leur représentant, M. Mohcen, le lotissement de Békira troisième tranche avec ses 316 lots et comprenant autant de familles, un lotissement en règle qui malheureusement connaît une anarchie sans pareille et sur certains plans, pire que les lotissements anarchiques. En effet, dira-t-il, « nous vivons dans un cadre de vie des plus dégradés qui n'a pratiquement jamais connu de travaux d'aménagement urbain, dont nous entendons parler mais ne voyons jamais rien sur le terrain ». Le lotissement « manque d'infrastructures d'accompagnement, à l'instar d'une école ou d'un CEM pour la scolarité des enfants, qui sont ainsi contraints de fréquenter des établissements des cités voisines, ni de centre de santé ou de bureau de poste ». Cependant et toujours selon notre interlocuteur, « ce qui est urgent pour les habitants ce sont les travaux de réalisation de la route d'une longueur de près de 1.400 mètres et sur lesquels pas moins de trois entreprises se sont relayées pour des aménagements, qui comportent à chaque fois des défauts et se révèlent ne répondant pas aux normes ». « Nous réclamons l'arrêt des travaux la concernant, et en contrepartie nous exigeons l'entame d'aménagements des routes secondaires et intérieures au lotissement, car à chaque fois que nous demandons des travaux de voirie, l'on nous rétorque que ceux de la rue principale sont en cours ». Ces travaux toujours recommencés, ajoutera-t-il, « nous donnent la nette impression que cela sert de prétexte pour ne pas s'occuper des routes de l'ensemble du lotissement, aussi nous disons halte et qu'il faut s'occuper d'abord de ces dernières ». Revenant au problème d'absence des infrastructures d'accompagnement (école, centre de soins etc.), notre vis-à-vis, dira que « les terrains nécessaires à leur réalisation et prévus à cet effet, ne manquent pas ».

A telle enseigne, poursuivra-t-il, que « cela attise la convoitise d'une mafia locale du foncier » qui veut les détourner pour d'autres usages. Le chef de cabinet, en recevant les protestataires, les a orientés vers le maire de Hamma Bouziane, avec qui un rendez-vous leur a été pris dans l'après- midi.