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Les inscriptions lancées depuis jeudi: Des flux de candidats au hadj dans les secteurs urbains

par S. M.

Les incidents meurtriers qui avaient endeuillé la saison précédente du hadj ne semblent aucunement dissuader les candidats au pèlerinage 2016 à Oran. Bien au contraire des flux de candidats au tirage au sort de la prochaine saison qui aura lieu le 5 mars prochain prennent d'assaut depuis jeudi dernier, date de lancement des inscriptions au hadj 2016, les secteurs urbains de la commune d'Oran. Le premier responsable de la direction des élections de cette collectivité locale, qui gère les inscriptions du hadj, a révélé hier matin que les premiers jours des inscriptions ont enregistré une grande affluence des Oranais. La même source n'a toutefois avancé aucun chiffre sur le nombre exact des inscrits durant les deux premières journées. La cause est que contrairement aux années précédentes, les inscriptions sont centralisées au niveau du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales qui disposera désormais d'une base de données actualisées sur les candidats au pèlerinage. Les inscriptions se dérouleront cette année du 28 janvier au 25 février 2016. Les candidats au tirage au sort peuvent également s'inscrire directement sur le site internet du ministère de l'Intérieur http://www.interieur.gov.dz. Le candidat doit avoir 19 ans au minimum et résider dans la commune d'inscription. De plus, les femmes âgées de moins de 45 ans doivent être accompagnées par un tuteur légal ou « mahrem ». Il n'y aura pas cette année de tirage électronique, mais la sélection des futurs pèlerins se fera de manière traditionnelle en raison de mesures d'austérité prises par le gouvernement. Le projet d'informatisation des inscriptions au hadj considéré comme trop coûteux aurait été finalement suspendu pour «rationnaliser les dépenses publiques», mais selon certaines indiscrétions le projet a été gelé en raison d'un «manque de qualifications et de compétences».

Il y a lieu de signaler que le nombre des postulants progresse, d'année en année, à Oran mais le nombre des places est resté le même. Les quotas consacrés pour les grande villes du pays, qui ont connu une explosion démographique, n'ont pas été revus la hausse depuis plusieurs année. L'année dernière, la DRAG avait promis de revoir à la hausse le quota consacré à la ville (432 pour 1,5 million d'habitants, alors que la norme doit être 1.500 places).