A Blida, la sortie
de crise financière que vit le club phare de la ville des roses est tributaire
de l'aide des actionnaires majoritaires. Ces derniers ont, enfin, montré leur
disponibilité et leur volonté à participer carrément à la gestion du club après
que leurs doléances furent acceptées avec le retrait de Douidene,
membre du conseil d'administration et qui était auparavant président du club
avant l'intronisation de Abdelhamid Foufa à la tête du club l'été passé. Le courant ne passait
pas entre les actionnaires du club et Douidene, qui
constituait pour eux un véritable obstacle. Le départ de ce dernier ouvre une
nouvelle ère pour le club, ce qui a encouragé l'actuel président Foufa à demeurer à son poste. «C'est vrai que je me
trouvais dans une situation embarrassante où j'ai failli jeter le tablier. Mais
j'ai décidé de poursuivre ma mission après avoir été encouragé par les
actionnaires et surtout rassuré par leur désir d'apporter en urgence leur aide
financière au club», a déclaré Foufa au Quotidien
d'Oran. Il est vrai que l'assemblée extraordinaire du club, tenue mardi
dernier, a permis de lever beaucoup d'équivoques quant au devenir financier du
club. Dans les milieux sportifs de la ville, on estime maintenant que l'USMB est appelée à jouer crânement ses chances en
championnat d'autant que les caisses du club vont être renflouées par la
contribution des autorités locales, comme nous l'a indiqué Foufa.
« Le wali de Blida nous a promis de prendre en charge nos doléances pour ce qui
est de l'aide financière », ajoutera-t-il. Il est attendu, dit-on du côté du
club blidéen, que le premier responsable de la wilaya
va recevoir dans les prochains jours une délégation composée du président et
des actionnaires membres du bureau. Donc, l'espoir est de nouveau permis pour
voir le club de la ville des roses sortir des sentiers battus. C'est le souhait
de tous les Blidéens qui suivent de près l'évolution
de leur équipe. Et le déplacement à Relizane face au
RCR est perçu comme un test révélateur pour les protégés de Bacha en prenant en
compte les nombreuses absences, à savoir Benayada, Heriet, Boudina et Maroci.