Des habitants du boulevard Cheikh Larbi Tébesssi, au centre-ville que traverse la RN 84, ont bloqué pendant
presque trois heures cette route, dans la matinée de jeudi dernier, à l'entrée du côté du pont de
Seybouse, en allant vers Besbes et un peu plus en
amont, au niveau du PK 23, point séparant la partie basse de la partie haute de
la ville. Du coup, le trafic routier devait contourner ces obstacles en passant
par la ville de Chihani et Sidi Djémil
dans la commune de Besbes, pour rallier les autres
communes de la wilaya, soit un détour de 10 km. Même les commerçants de ce long
boulevard, par le passé très animé, ont baissé rideau pour protester contre un
état de fait qui n'a que trop duré. Comme chacun sait à Dréan
et tous ceux qui y viennent souvent, un problème récurrent et pas des moindres
se posait avec acuité. Il s'agissait de ces réseaux d'évacuation des eaux
usées, vétustes, dont les eaux remontaient en surface, rendant cette route
incommodante au plus haut point et impraticable pour les voitures du fait de la
présence de nids-de-poule et crevasses.
Au mois de février passé, des travaux de réfection de ces réseaux défectueux
ont été engagés et ont pris fin au mois du Ramadhan. Depuis, une autre
opération devait prendre le relais pour la réfection du réseau AEP mais rien de
tout cela.
Au contraire, celle qui devait intervenir en dernier lieu pour le bitume,
a entrepris un décapage profond sur plusieurs mètres, endommageant davantage le
réseau AEP et l'impossibilité de l'emprunter avec un véhicule. D'où cette
contrainte pour les riverains de se ravitailler en eau potable auprès des
camions-citernes. Donc, un calvaire qui n'a que trop duré, diront nos
interlocuteurs. Le maire et le chef de daïra ont parlé aux contestataires et
leur ont expliqué que l'entreprise chargée de la réfection du réseau AEP va
intervenir et sera suivie par celle de la réfection de la route.