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Investissement : La règle 51/49 pose problème aux PME suisses

par Mohamed Mehdi

Lors du forum économique algéro-suisse qui a duré deux jours à Alger, la délégation d'hommes d'affaires helvétique a pu exposer ses préoccupations directement au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et à certains ministres. Parmi ces préoccupations, la règle 51/49 appliquée à tout investissement étranger, ainsi que les procédures administratives.

« Il y a des préoccupations concernant le développement du cadre légal, en matière de conditions et de règles d'investissements. Et je peux mentionner la fameuse règle du 51/49 qui pose problème aux investisseurs, notamment pour les entreprises de moyenne taille. Il semblerait qu'une solution pourrait être trouvée à ce problème », a expliqué hier la secrétaire d'Etat à l'économie, Mme Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, en marge de la visite de la délégation Suisse à l'Ecole supérieure d'hôtellerie et de restauration d'Alger (ESHRA). Aussi, « les chefs d'entreprises qui ont accompagné la délégation suisse ont également posé des questions sur toutes les procédures administratives pour l'importation, notamment les autorisations d'importation en Algérie ». Selon elle, des « assurances » leur ont été données pour « voir où il est possible d'alléger ».

De manière générale, la secrétaire d'Etat suisse à l'Economie estime que les contacts effectués lors du Forum Algérie-Suisse « ont été excellents ». « Cela nous a permis de discuter des pistes pour améliorer nos échanges économiques », a-t-elle ajouté, considérant que « l'Algérie est un pays important pour nos entreprises ». La nature des échanges entre les deux parties « nous remplit d'espoir que les investissements puissent être plus importants dans l'avenir », a-t-elle conclu.

Pour sa part, l'ambassadrice de la Suisse à Alger, Mme Muriel Berset Kohen, a expliqué que la rencontre de la délégation avec Abdelmalek Sellal et quelques ministres de son gouvernement, à laquelle se sont joints les entrepreneurs suisses, « a permis de parler du cadre des échanges, des relations bilatérales, des accords que nous avons, et comment on peut améliorer ce cadre pour faciliter les investissements. Les entrepreneurs ont pu se faire expliquer quelles sont les évolutions du cadre de l'investissement en Algérie, et ont pu également exprimer quelles sont les difficultés qu'ils rencontrent parfois. » L'ambassadrice de Suisse a également annoncé la décision d'organiser un « Forum Doing Business in Algeria », avec « le soutien du Forum des chefs d'entreprises (FCE) et la CACI ».