Après
une longue attente, la polyclinique de Sidi-Benadda (05 km à l'ouest
d'Aïn-Temouchent) porte enfin un nom. L'établissement de santé a été baptisé au
nom du chahid Abdelkader Rezzigui, un enfant du pays tombé au champ d'honneur.
Le baptême s'est déroulé avant-hier en marge des festivités du 61ème
anniversaire du déclenchement de la révolution de Novembre 54 en présence des
autorités locales à leur tête Hamou Ahmed Touhami, wali d'Aïn-Temouchent.
L'infrastructure paraît à première vue ne manquer de rien. Tous les services ou
presque existent, y compris la maternité. La polyclinique est dotée également
d'un service de stomatologie, d'une unité SEMEP (actions de prévention) et des
plateaux techniques (radiologie et laboratoire). Cet établissement tourne, nous
dit-on, avec un effectif qui ne reste pas loin des normes nationales qui
prévoient un médecin pour 700 habitants et un infirmier pour chaque
agglomération de 350 habitants, disponibles en garde de travail (permanence).
Tous ces moyens humains et matériels, mobilisés par le secteur de tutelle dans
le but d'être au plus près des habitants, semblent avoir obtenu des résultats
probants sur le terrain sauf que le service d'une ambulance manque rudement à
cet établissement. L'occasion pour des citoyens présents, en cet événement du
1er novembre, pour redemander la présence en permanence d'un tel véhicule
spécialisé pour l'évacuation des cas urgents. Contactée par nos soins, une
source proche de la direction de la santé a affirmé que des procédures sont
entreprises pour acquérir une ambulance pour cette structure sanitaire.