Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Réalisation d'une annexe du Conservatoire : Une entreprise retenue pour les gros œuvres

par J. Boukraâ

Après un grand retard, le projet de réalisation d'une annexe du Conservatoire communal Ahmed-Wahbi sera lancé incessamment. L'entreprise qui prendra en charge le projet, à savoir les gros œuvres, l'étanchéité et l'assainissement, vient d'être désignée par le service des marchés de la commune d'Oran. Pour la première phase de ce projet qui sera réalisé à la cité Akid Lotfi à Oran, une enveloppe de près de 7 milliards de centimes a été débloquée. Inscrit il y a près de deux années, ledit projet a été bien accueilli par les habitants, qui souhaitent le voir livré dans les délais. Rappelons, dans ce cadre, que le Conservatoire municipal Ahmed-Wahbi avait bénéficié d'une opération de réhabilitation. Cette structure a bénéficié d'une opération de remise en état initiée par la division des travaux neufs et de maintenance des salles annexes. Les travaux de réfection ont également permis la remise en état des sanitaires, le parquet de la scène par la DTNM et les servitudes extérieures par les agents de la division de la voirie et de la circulation.

Le matériel et les équipements ont été aussi renouvelés par la division du matériel et des magasins généraux. Cette structure avait connu le passage sur ses planchers d'artistes de renom tels que Jimmy Smith, un jazzman américain, l'orchestre «Haut de France», spécialisé dans les instruments à vent, le poète français Laenec et autres personnalités du monde de la musique et du théâtre. Cette structure a formé aussi de grands musiciens tels que Maghni, le compositeur pianiste connu sur la place d'Oran, Kouider Berkane, célèbre violoniste et accompagnateur de cheb Khaled, ainsi que des chanteurs de renommée nationale. D'autre part, dans le cadre de son plan d'action 2013-2017, la commune d'Oran vient d'inscrire la réalisation d'un nouveau conservatoire pour un montant de 110 millions de dinars, sachant que l'actuel édifice, qui date du début du 20e siècle, connaît des dégradations. Dans ce sens, l'APC propose son inscription au patrimoine universel.