Une véritable anarchie semble caracteriser le secteur du commerce à Ain El Turck, notamment en ce qui concerne les prix affichés de certains produits de consommation qui diffèrent d'un commerce à un autre, à la faveur du peu ou carrément de l'absence de contrôle. Cet indésirable état de fait est relevé, dans la plupart des cas, chez les établissements versés dans la vente de l'alimentation générale.

Hormis les produits subventionnés par l'Etat, le tangage des prix, qui n'obéissent à aucun décret, conjugué au non respect des règles de l'hygiène, vivement décriés par le consommateur, ne semblent désormais, plus émouvoir quiconque dans ladite daïra. Ces infractions ont pris des proportions démesurées au point où certains commerçants n'hésitent, nullement, à proposer à la vente, à des prix dépassant tout entendement, des produits impropres à la consommation. Ces transgressions, perpétrées, allègrement, prennent des proportions démesurées, plus particulièrement, durant la période estivale, dans cette région côtière, mais perdure cependant, avec un degré, plus au moins, moindre, le reste de l'année. Des automatismes frauduleux, qui semblent, vraisemblablement, s'être ancrés avec le temps dans l'esprit de certains gérants d'établissements de commerce, installés dans les différentes zones, essaimées dans ladite région.

La fraude épouse souvent l'informel et continue à être commise, sans aucune vergogne, au détriment du consommateur. « Un nombre indéterminé d'établissements de commerce, versés dans la vente de produits alimentaires et dans la restauration, devraient, en principe, être rappelés à l'ordre, à travers des sanctions exemplaires, en raison de la violation itérative des règles élémentaires en vigueur. D'ailleurs nous nous interrogeons, comment ces contrevenants sont toujours en activité » a fait remarquer un vieux riverain de la localité de St Germain, située sur le territoire du chef-lieu de cette daïra. Des déclarations, encore lourdes de sens, ont été formulées à ce propos par des ménagères, domiciliées dans la commune d'Aïn El Turck. « Je constate des différences notables de prix, sur un seul produit de la même qualité, qui flirtent souvent avec les 20 dinars, voire plus, lorsque j'effectue la tournée des magasins. Certaines boucheries par exemple, proposent à la vente de la viande hachée, qui a été préparée à l'avance, en violation des règles en vigueur, exposant ainsi la santé du consommateur à des conséquences néfastes et ce, au su et au vu de tout un chacun » a déploré, outrée, l'une d'elles. Toujours est-il que des infractions, parfois, plus graves encore, en matière de qualité et/ou de prix, sont régulièrement relevées par le consommateur dans cette partie de la wilaya d'Oran.