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Constantine - La Cnac mise sur un déploiement de la petite industrie

par A. E. A.

A l'effet de participer au développement local, la caisse d'allocation chômage de Constantine (Cnac) cible un déploiement de la petite industrie de sous-traitance dans la mécanique et les activités du cuir, selon le directeur de cette caisse, M. Messalef. «Ce créneau de développement d'entreprises appropriées présente beaucoup d'avantage, dont la création de postes de travail et la disponibilité de produits de qualité sur le marché en substitution et remplacement de ceux de l'importation», soulignera-t-il. Et de poursuivre : «grâce à des études de marché effectuées à l'échelle locale, la possibilité a été donnée au dispositif d'aide à l'emploi de l'agence Cnac Constantine, d'ouvrir la porte et d'encourager l'investissement dans les petites industries et d'autres complémentaires». Activités, ajoutera-t-il, qui sont en mesure de «participer au développement par la mise à disposition sur le marché local de produits en quantité et en qualité, d'une part, et de booster la création de postes d'emploi, d'autre part». Et d'indiquer que «selon une étude que nous avons faite avec l'office des statistiques (ONS), et aussi avec des organisations patronales, nous avons recensé plusieurs secteurs que nous pouvons facilement maîtriser à l'exemple des activités de la petite mécanique liées particulièrement à la sous-traitance pour le pôle mécanique de Constantine. Il est évident que les productions de tracteurs ou des grues, cadrent bien et s'inscrivent dans la vocation des grandes entreprises comme l'ENTP, mais il est aberrant que cette dernière se mette à produire également les petites pièces de rechange. Les micro-entreprises sont plus à même de le faire, moins cher et en quantité importante, pour approvisionner aussi les complexes de Rouïba et de Mostaganem». Pour ce qui a trait au développement de ces petites industries, «l'aide de l'environnement socioéconomique et des textes de loi de l'Etat sont nécessairest», dira-t-il. Et notre interlocuteur de relever, dans ce cadre, l'importance qu'ont donné les pouvoirs publics aux activités et développement de la micro-entreprise en général et cela depuis déjà 2008, date du 1er Conseil interministériel qui recommande de s'y intéresser et lui offrir tous les avantages pour que dans un avenir proche, elles puissent tenir la route grâce à des produits concurrentiels. Une autre étape a été franchie en 2011, avec une amélioration dans les dispositifs d'aide à l'emploi. Lors du dernier Conseil des ministres, tout le monde est tombé d'accord pour une approche économique du problème en octroyant d'autres facilités pour créer de la richesse et booster la politique de substitution de produits locaux à l'importation.