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Sport universitaire - USTO Mohamed Boudiaf : La section judo, un exemple à suivre

par Adjal L.

Il y a lieu de rappeler la convention interministérielle entre le MJS et l'enseignement supérieur qui a débouché sur l'affectation de conseillers et de techniciens du sport au sein des structures universitaires et ceci pour la promotion du sport. La SDACS (Sous direction des activités culturelles et sportives) a lancé plusieurs disciplines dont certaines, hélas, ont périclité. Seul le judo est resté actif au sein de l'USTO Mohamed Boudiaf sous l'impulsion du conseiller du sport Boukreris Houari, secondé par l'entraîneur premier degré Mouna Hadj. Ces deniers nous ont rendu visite afin d'apporter un éclairage sur le rôle de la section judo qui a vu le jour en 1998. Le travail de longue haleine a fini par s'avérer payant. Cela a commencé lors de la saison 2014/2015 lorsque l'équipe de l'USTO a raflé la première place par équipes à Mascara avec quatre médailles d'or, deux argent et deux bronze au mois de juin 2014 aux championnats universitaires. Lors de la saison suivante, la récolte s'est avérée également fructueuse lors du championnat national qui s'est déroulé au mois de mai à Blida. L'excellente prestation fournie par les sociétaires de l'USTO leur a valu d'être appelés en équipe nationale universitaire qui a été réunie au Dojo national de Bouzaréah fin juin 2015. La cerise sur le gâteau aura été leur participation aux Universiades d'été qui se sont déroulées en Corée du Sud, à Gwangju, en fait un authentique championnat du monde, au début du mois de juillet en cours.

Des trois judokas de l'USTO, c'est Miloua Kawtar qui a obtenu le meilleur résultat en se qualifiant au second tour. Quant à Gaïd Mokhtar (-81 kg) et Hamraoui Abdelkader (-90 kg), ils se sont inclinés dès le premier tour sans démériter pour autant si l'on prend en considération le haut niveau des athlètes présents. Il faut savoir, en effet, que 170 pays ont délégué 20 000 participants.

Cette réussite, assurément, vient couronner les efforts permanents fournis par l'encadrement technique de cette discipline. A ce sujet, le conseiller des sports Boukreris Houari nous dira : « Pour nous, il s'agit d'un encouragement et une motivation pour l'avenir. Il faut souligner le rôle déterminant joué par la rectrice de l'USTO Derdour Aïcha. Grâce à sa compréhension et à sa contribution, le sport universitaire ne peut que progresser et gagner sa place au sein du mouvement sportif national. J'adresse la même appréciation au service de la sous-direction des activités culturelles et sportives qui veille à la disponibilité des infrastructures sportives. Je déplore bien évidemment que les autres disciplines n'aient pas emprunté le même parcours que le judo où les athlètes arrivent à concilier sport et études », a-t-il dit en conclusion. Il reste que les autres sports tels que le football, le hand ball et le basket méritent une réflexion de la part des responsables. On dit que le volet pédagogique constitue un frein à l'activité sportive, mais cela n'explique pas cette situation, et l'exemple le plus probant est donné par le judo, une discipline prétendument considérée comme mineure. Il y a certainement là matière à réflexion.