Est-ce l'éclaircie du côté de l'Espérance de Mostaganem ? C'est du
moins l'impression qui se dégage, notamment après les appels de détresse lancés
par les supporters qui ont trouvé un écho favorable auprès des dirigeants. Ces
derniers se sont mobilisés pour mettre fin à la crise qui a frappé de plein
fouet le club. A cet effet, on vient d'apprendre que la reprise des
entraînements a été fixée à dimanche prochain avec comme première opération une
large prospection sous la houlette du nouveau staff technique composé de
Benguella Biba et Djender Abdelatif, un ancien joueur qui avait porté les
couleurs de nombreux clubs de l'élite. Côté recrutement, les dirigeants
annoncent le retour de Mohamed Rabah qui n'est plus à présenter et qui peut
rendre de précieux services à son ancienne équipe. Il y a également Henni
Sofiane (ex-ESMK et MCS) et Hammiche (ex-USMBA et ASMO). Quant aux autres
recrues, notre source affirme que de nombreux éléments, répondant aux critères
recherchés, sont dans le collimateur des dirigeants. A présent, l'heure de la
mobilisation a sonné pour les Espérantistes pour redémarrer sur de nouvelles
bases. Le club a traversé l'une des crises les plus difficiles de son histoire
et cela nécessite une grande solidarité entre toutes les parties pour pouvoir
passer cette étape et se relever. « Nous ne voulons pas connaître d'autres
malheurs et végéter dans les divisions inférieures comme ce fut le cas d'autres
grandes équipes qui n'ont pas pu se relever. Nous avons besoin de tout le monde
pour atteindre nos prochains objectifs, même si cela nécessite du temps », nous
dira l'un des dirigeants, qui active pour remettre le club sur orbite. Selon
une source bien informée, on parle de l'actuel président du CSA, Bouchelaghem
H'mida, et son bureau, qui ont décidé contre vents et marées de réagir et
auraient sollicité Mani Saâda pour l'union sacrée et sauver l'ESM d'une
disparition de la scène du football national qui se profilait à l'horizon.
Ainsi donc, les choses sérieuses ont commencé au sein de l'Espérance de
Mostaganem où personne ne misait sur un nouveau départ, mais les bonnes
volontés ont toujours existé. C'est le cas de l'ESM qui peut rebondir à
condition que tout le monde s'y mette sans pour autant oublier la contribution
des autorités locales dont le rôle n'est pas à négliger dans la renaissance de
la glorieuse formation d'Ettaradji.