Le président de la section football de l'IRBS, qui a consenti de gros efforts pour mener à bon port son club de toujours, ne compte pas poursuivre sa mission en raison des contraintes familiales et professionnelles.

Tout le monde à Sougueur est reconnaissant envers ce personnage qui a consacré son temps tout en mettant la main à la poche pour permettre à l'IRBS de retrouver l'Inter-régions en un laps de temps, soit une année seulement après sa rétrogradation. Le président de section, qui ne veut pas tirer la couverture à lui, reconnaît la contribution des élus locaux et des fans dans ce sacre tout en souhaitant d'autres succès à l'avenir pour le club, avec un pincement au cœur. Suivons-le dans cet entretien.

Le Quotidien d'Oran : L'IRBS a accédé en inter-régions. Quel est votre sentiment ?

Bakhti Bouguedama : Je ne vous cache pas que, pour moi, c'est un immense soulagement, car j'avais un grand fardeau sur les épaules. Je m'explique : J'ai vécu la relégation de mon club et ce sacre vient à point et m'a rendu très heureux. Il était donc de mon devoir de contribuer à cette accession, c'est pour cela que je me sens soulagé maintenant après avoir accompli convenablement ma mission.

Q.O.: Apparemment, vous êtes aux anges...

B.B.: Sincèrement je suis très heureux, comme je vous l'ai déjà dit, j'ai accompli convenablement ma mission et maintenant je dois me consacrer à ma famille et à mes projets.

Q.O.: Ne dites pas surtout que vous allez quitter définitivement le monde du football ?

B.B.: Effectivement, j'ai décidé après une longue période de réflexion, de quitter définitivement le monde de football. Dieu merci, j'ai participé à l'accession du club que je porte dans mon coeur. C'est une décision irrévocable, mais que tout le monde sache que je serai toujours le supporter numéro un de l'équipe.

Q.O.: Que pourriez-vous ajouter pour conclure ?

B.B : Je ne tiens pas rancune à tous ceux qui nous ont mis les bâtons dans les roues. Je remercie de tout cœur les membres de l'APC pour leur aide financière et morale, car il faut le reconnaître, c'est grâce à la contribution de tous que l'IRBS est sorti de l'anonymat.