|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Retroussant ses
manches et décidé à remettre sur rails le chef-lieu de la commune qui a trop
longtemps trainé la patte et rattraper ainsi les retards, tel semble être le
pari lancé par M. Ahmed Amine Salhi, l'homme qui occupe depuis le début du mois
d'octobre de l'année précédente le perchoir de l'hôtel de ville, suite à
l'éviction de son prédécesseur, mis en examen pour une série de malversations
financières et écarté par le premier responsable de la wilaya. Faisant de la
cohésion de l'ensemble des 23 élus de l'assemblée populaire communale, issus de
cinq formations politiques différentes, l'une de ses priorité afin de faire
passer au plus vite et dans les délais réglementaires un budget supplémentaire
gelé plusieurs fois et sans cesse réexaminé sans succès et en souffrance depuis
plus d'une année, engendrant des retards considérables dans la gestion des
affaires courantes de la collectivité locale, le premier responsable l'exécutif
communal a réussi à obtenir l'aval de ses pairs pour l'approbation d'un budget
supplémentaire de l'année 2014 d'un montant de 1.213.574.629,40 DA réservé au
fonctionnement avec un taux de consommation des crédits de l'ordre de 58% et
celui lié à l'équipement pour un montant de 594.142.109,46 DA avec un taux de
consommation cette fois-ci de 33%. Un léger mieux estiment l'ensemble des élus
locaux communaux qui poussent un grand soupir de soulagement pour une commune
aux pieds d'argile longtemps empêtrée dans des situations conflictuelles entre
ses membres où chacun tentait de tirer la couverture vers lui au détriment
d'une gestion saine et pragmatique des projets de développement. A ce titre il
y a lieu de souligner que les recettes financières de la commune se limitent
uniquement à l'apport du FCCL estimé à 5.millions de DA, aux droits de voierie
d'un montant de 01 milliards de cts et d'abattage pour 80 millions de cts par
le biais de l'adjudication de l'abattoir communal. Sans le concours de l'Etat
la commune serait exsangue et déficitaire à tous les niveaux. Gérer une ville
de 72.000 âmes et assurer en permanence les travaux de maintenance de
l'éclairage public et des espaces verts ainsi que la collecte des ordures
ménagères dans 25 quartiers et cités, n'est pas une sinécure car le chef-lieu
cumule d'énormes retards plus particulièrement en ce qui concerne la mise à
niveau de plus de neufs quartiers meurtris par les inondations de 2011 dont les
stigmates sont encore béantes. Le PCD/ 2014, avec plus de 53 opérations de
grande envergure, qui a volé au secours de cette collectivité locale, avec son
apport financier d'un montant global de 394.126.000,00 DA ventilé entre
l'amélioration du réseau d'éclairage public qui grignote à lui seul pas moins
de 9. 260.000,00 DA, et soit plus du double réservé exclusivement à la
maintenance des espaces verts, ainsi qu'à l'extension des réseaux d'assainissement
dans les nouveaux quartiers, en plus de la réalisation d'une dizaine de
nouvelles annexes et antennes communales implantées dans ces quartiers et dans
la zone dite péri-urbaine et ceci afin de se rapprocher davantage de
l'administré dans chacun des 6 hameaux de la zone éparse. La maintenance des
écoles primaires à laquelle viennent se greffer les frais d'entretien des
chaufferies et des travaux de réfection des salles de classe sont autant de
dépenses qui pèsent lourdement sur le budget de la commune appelée à réaliser à
travers l'ensemble des hameaux périphériques de Mekter, Hamidi, Haoudh,
Laguermi et P/Méchria et Ouafeg les travaux d'extension des réseaux
d'assainissement sur plus de 15.000 mètres. Des hameaux appelés dans un futur
très proche à connaitre un développement harmonieux tous azimuts afin de
désengorger une ville dont les espaces susceptibles de servir d'assiette pour
de nouvelles constructions fondent comme neige au soleil. L'on a su de la
bouche même du maire que pas moins de 70 chantiers, dits ?'Blanche Algérie''
ont été ouverts ayant pu créer dans leur sillage quelque 490 emplois au cours
de ce premier semestre 2015. Les deux marchés couverts implantés respectivement
chacun dans la cité Zhun et Sid Hadj Bahous, qui devaient rapporter une
substantielle rallonge financière et réceptionnés depuis peu, n'ont été qu'un
coup d'épée dans l'eau. Pour le premier cas, sitôt réceptionné, il a été
déserté par ses locataires, sous prétexte que leurs produits souffraient de
mévente. Quant au second, ne répondant nullement aux normes techniques les plus
élémentaires et présentant plusieurs malfaçons, il s'est retrouvé une autre
vocation à savoir celle de pigeonnier, en attendant que les services techniques
se penchent réellement et sérieusement sur la multitude d'imperfections
constatées.
|
|