Le président de la JS Kabylie, Mohand Cherif Hannachi, a annoncé sa
démission pour la fin de cette saison. Du déjà-vu du côté de la JSK dans la
mesure où Hannachi démissionne de la JSK depuis 1993, année au cours de
laquelle il avait pris la présidence club. Hannachi a choisi cette fois-ci
d'annoncer sa démission par le biais de la télévision nationale pour calmer la
situation à Tizi Ouzou où la pression monte pour l'amener à jeter l'éponge.
Hannachi qui fait figure de doyen des présidents des clubs algériens, a refusé
de se retirer dans l'immédiat. Il s'est assigné la mission de sauver la JSK de
la relégation avant de se retirer définitivement, selon ses propos. Il a indiqué
que le match contre le CSC, comptant pour la dernière journée du championnat de
Ligue 1, sera son ultime rencontre à la tête du club où il a été joueur
(stoppeur et libéro) durant les années 1970. La JSK occupe actuellement la 10e
place avec 35 points, à une longueur du premier relégable. La JSK doit se
déplacer chez le RC Arba avant de recevoir l'USMH et clore la saison à
Constantine face au CSC, les deux formations n'ayant pas assuré leur maintien.
La JSK demeure la seule équipe de la Ligue 1 qui n'a jamais rétrogradé en
division inférieure depuis son accession en 1969.
En prévision de son départ, Hannachi a fait savoir qu'il a pris attache
avec six hommes d'affaires qui devraient intégrer le Conseil d'administration
du club. Cependant, selon une déclaration de l'un de ces hommes d'affaires,
Lakhder Madjen en l'occurrence, Hannachi les a sollicités pour renforcer le
Conseil d'administration du club sans pour autant évoquer ou les informer de
son intention de démissionner...