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Raccordement au réseau du gaz naturel : La longue attente des habitants de la cité «250 logements» de Bouisseville

par Rachid Boutlélis

Les locataires de la cité des ?250 logements' sociaux, sise dans la localité de Bouisseville, sur le territoire du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck, dénoncent, dans une pétition (en notre possession), ce qu'ils qualifient de vol de la tuyauterie du réseau de branchement du gaz de ville, spécialement conçue en cuivre, qui devait alimenter leurs foyers. Nos interlocuteurs signalent que « les autorités locales se sont déplacées sur les lieux pour constater, de visu, ce vol, qui a pénalisé au moins 250 familles, locatrices de ladite cité» avant de renchérir « rien n'a été entrepris, depuis leur visite, et nous avons l'impression qu'elles (Nldr les autorités) nous ont oubliés».

Les signataires de cette pétition envisagent de porter plainte contre X, devant les services de police de la Sûreté urbaine de proximité de la localité de Trouville, territorialement compétente. En sus de cette déplorable contrainte, qui est durement ressentie, en période hivernale, par les locataires, notamment ceux des paliers supérieurs, pour s'approvisionner en bouteilles de gaz butane, cette cité populaire, réceptionnée en 2001, est ceinturée, d'un côté, par un immense bidonville, nouvellement érigé, et d'un autre côté par une grande décharge sauvage, jouxtant, comble de l'ironie, l'hôpital Dr Tami Medjbeur.

«En hiver nous sommes confrontés, régulièrement, à un véritable parcours du combattant pour acquérir une bouteille de gaz», ont déclaré, avec dépit, nos interlocuteurs. Les représentants des locataires de la cité des ?250 logements' comptent saisir le wali d'Oran, après avoir constaté, soulignent-ils, « qu'aucune suite n'a été donnée, à ce jour, à leurs doléances par les autorités locales. Nous dénonçons cette situation de déliquescence, prévalant dans notre lieu de résidence, qui pénalise, cruellement, nos familles et plus particulièrement nos enfants».