Les diplômés en apiculture de l'institut de formation de Misserghine ne savent pas à quel saint se vouer face au problème de terrain pour la production du miel. Pour l'exercice de leur activité, ces jeunes ont besoin de parcelles de terrains. Ces terrains vont leur permettre, selon les concernés, d'installer leurs ruches et produire du miel, un procédé qui boostera vraisemblablement cette activité et créera de l'emploi. En lançant un appel aux responsables locaux, ce collectif de diplômés dit avoir entrepris toutes les démarches pour trouver des solutions aux problèmes posés. Pour venir en aide aux jeunes diplômés, le responsable de la chambre d'agriculture précise que des contacts sont menés avec les représentants de la conservation des forêts afin de mettre à la disposition de ces jeunes des terrains afin qu'ils puissent exercer leur activité. Les dossiers déposés sont étudiés et passés au peigne fin par toutes les parties concernées.

En effet, les autorités locales veulent écarter toute pratique spéculative et barrer la router aux pseudos investisseurs. Nombreux sont ceux qui ont bénéficié de terrains pour la production du miel et les ont détournés par la suite à des fins personnelles. Sur ce, une étude détaillée de toutes les demandes déposées a été préconisée. Le responsable de la chambre invite également les concernés à opter pour les deux dispositifs d'aide et de soutien qui sont l'ANSEJ ou la CNAC. Les fellahs de la région sont également sollicités pour faciliter la tâche aux jeunes apiculteurs en les autorisant à exercer chez eux. Grâce à la persévérance des jeunes apiculteurs, plus de 215 quintaux de miel ont été produits à Oran pour la saison agricole précédente. Le soutien de l'Etat, dans ce domaine, a permis à plusieurs jeunes de développer leur activité et de diversifier la production du miel, qui était limitée à un seul produit extrait à partir des fleurs. La wilaya d'Oran compte plus de 300 apiculteurs et 3 270 ruches pleines. Pour améliorer la production du miel dans les prochaines années, il a été décidé l'encouragement des apiculteurs à se structurer dans des associations et à la création de coopératives pour leur formation aux nouvelles méthodes d'apiculture.