Comme annoncé, le 13 avril dernier,par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, lors de sa visite d'inspection, dans la wilaya, une commission d'enquête sur le conflit qui paralyse, depuis septembre dernier, l'Assemblée populaire communale (APC) d'Azazga (35 km à l'est de la wilaya de Tizi Ouzou) a entamé ses travaux, hier, pour tenter de dénouer cette crise. L'arrivée de la commission, dépêchée par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et qui est composée de directeurs généraux et centraux a été annoncée par la cellule de communication de la wilaya.

Les hauts cadres du ministère de l'Intérieur ont eu des entretiens, à leur arrivée, dans la wilaya de Tizi Ouzou, avec le wali Abdelkader Bouazeghi et le président de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), dans la matinée d'hier, avant de se rendre à Azazga. Ils ont, également, pris attache, hier, avec des élus de l'APC, des responsables de la daïra et des représentants des comités de villages de cette commune. Rien n'a filtré sur ces rencontres, entamées par les émissaires de Tayeb Belaiz chargés d'écouter toutes les parties pour tenter de cerner les raisons de ce bras de fer et du coup permettre un retour à la normale, dans cette municipalité qui a assez souffert de ce conflit.

Pour rappel, tout avait commencé, en septembre dernier, quand des habitants issus de plusieurs villages de la commune avaient procédé à la fermeture du siège de l'APC d'Azazga, pour réclamer sa dissolution pure et simple pour plusieurs griefs retenus contre les élus qui la composent. Quelques jours après, le wali de Tizi Ouzou avait désigné une commission pour enquêter sur les problèmes et accusations soulevés par les protestataires. Cette enquête n'avait rien révélé mais les protestataires n'ont pas renoncé à leurs actions de protestation.

Face à la persistance de ce blocage de la mairie d'Azazga, la force publique l'avait rouverte de force, en mars dernier. Alors que des élus de l'exécutif avaient tenté, auparavant, de dénouer le conflit en se mobilisant mais sans résultats.

Même avec la réouverture de la mairie, les protestataires ont maintenu leurs actions de protestation et continuaient à revendiquer le départ du maire et de son exécutif. La situation est restée, ainsi, tendue dans la commune avant que Tayeb Belaiz décide d'envoyer cette commission d'enquête, lors de sa visite dans la wilaya pour tenter de dénouer la crise à Azazga.