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USM Aïn Beida : Un ratage dû à un environnement hostile

par A. Mallem

« Dans notre environnement, il y a plus de gens qui nuisent à l'équipe que ceux qui lui apportent de l'aide », a estimé Djellouli Djamel, président de l'USM Aïn Beida pour justifier le ratage de cette saison. Interrogé à la fin du match MOC-USMAB, disputé vendredi au stade Hamlaoui de Constantine sur les raisons qui ont empêché son équipe de disputer le titre alors qu'elle en a largement les moyens, le premier responsable des Haraktas n'a pas hésité à pointer du doigt l'entourage du club. Il n'a pas nié non plus que son équipe a bénéficié de moyens financiers que beaucoup de clubs de la division nationale amateurs lui envieraient. « Il faut reconnaître, en effet, que les autorités locales et de wilaya n'ont pas cessé de renflouer les caisses du club. Ainsi, dès le mois de juillet de l'année écoulée, nous avons bénéficié d'une première subvention de 1,5 milliard de centimes de l'APC qui a été suivie, au mois de novembre, d'une autre de 2,5 milliards de centimes. Une partie de cet argent, environ 700 millions de centimes, a été utilisée pour éponger une partie de la dette durant cette année. La wilaya nous a accordé à son tour une aide de 400 millions de centimes et enfin la direction de la jeunesse et des sports d'Oum El-Bouaghi nous a accordé une aide d'un montant de 150 millions de centimes, soit au total 3 milliards 850 millions de centimes. Malgré tout, cela n'a pas suffi si l'on sait qu'environ 47 % de cette manne a été réservé pour payer les salaires et primes des joueurs durant la phase aller », affirma-t-il. Comment se fait-il alors que l'USMAB rate sa saison ? Interrogé, notre interlocuteur apporta les précisions suivantes : « Ce ratage trouve son origine dans la présence d'un environnement exécrable ». C'est le même son de cloche du côté de l'entraîneur-adjoint Mansouri qui soulignera « que l'USMAB méritait franchement d'accéder en Ligue. Malheureusement, son élan a été brisé par l'accumulation des problèmes ». Ce technicien qui a remplacé au pied levé l'entraîneur en chef qui ne s'est pas déplacé à Constantine à cause d'empêchements personnels affirme qu'il a intégré le staff à partir de la phase retour où, conclura-t-il, « l'USMAB était bien meilleure que les prétendants à l'accession, telles que la JSMS, le MOC , l'US Biskra, le NC Magra et Hamra Annaba ».