En marge de la
visite du ministre des Travaux publics et en aparté, M. Mabrouk Beliouz, wali
de Tébessa, a livré à certains confrères de la presse présents, ses sentiments
et ses opinions sur des sujets inhérents à la gestion de la chose publique,
notamment la gestion de la communication.
Epaté par la
réaction, plutôt positive, des citoyens, lors de la tenue de la manifestation,
marquant le 40ème anniversaire de l'accession de Tébessa, au rang de wilaya, en
1974, pas seulement en étant visiteurs de l'exposition, mais surtout à travers
leurs innombrables questionnements quant aux projets en réalisation et autres
exécutions des programmes de développement. Apparemment, cette expérience a
suscité, chez le premier responsable de l'exécutif, l'idée d'initier des
traditions de communication avec la population, autrement considérer celle-ci
comme un partenaire, à part entière, une partie prenante, lorsqu'il s'agit de
projets touchant, directement, le cadre de vie des habitants, en matière
d'opérations d'aménagement urbain, entre autres. Cela s'est vérifié, lors de la
réunion-débat, des dernières ?portes ouvertes', avec la présence des
représentants de la société civile et du mouvement associatif qui avaient,
alors, soulevé des préoccupations que tout à chacun voulait exposer. Le wali
s'inscrit dans une démarche d'ouverture, de compréhension et de disponibilité à
aller au fond des problèmes et être à l'écoute des doléances et suggestions
tant que celles-ci offrent l'opportunité d'améliorer les chances de sortie des
ornières des sentiers battus. D'autre part et au cours de la discussion, à
bâtons-rompus, brisant la glace, parfois frustrante, du protocole des activités
officielles, le wali a émis certaines critiques édifiantes de partenaires
engagés dans le processus du développement, des intervenants, la performance
des entreprises, la compétence des bureaux d'étude. Des remarques que le wali
voulait, peut-être, partager pour faire part de la difficulté de ses missions
et que l'opinion publique ignorait par manque d'information. Voudrait-il
remédier à ces lacunes ? nous y avons, toutefois, détecté la volonté d'aller de
l'avant et une chose est sûre : M. M. Beliouz est convaincu de cette nécessité.