La zone d'Oran, à l'instar de Ténès et El Kala, est cocernée par une
formation de plongeurs professionnels sous-marins pour l'exploitation des
ressources biologiques. Lancée, hier, dans le cadre d'une convention entre le
ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques et l'Institut national de
plongée professionnelle de Marseille, la formation touche 47 plongeurs professionnels
par groupes de 15. Il s'agit de la plongée en hyperbare pour trois niveaux
(0-30 mètres), (30-50 m) et (50-110 m). La plongée sous-marine joue un rôle
important dans le secteur de la pêche, notamment dans l'exploitation du corail
qui devrait reprendre, ainsi que toutes les activités de l'aquaculture en mer.
Selon les spécialistes, cette activité de plaisance doit être transformée en un
métier professionnel car, dans l'exploitation du corail et les activités de
l'aquaculture, le secteur à besoin des professionnels, pas d'amateurs. La
plongée est une activité dangereuse qui nécessite une formation professionnelle
solide et des aptitudes physiques particulières. Un certain nombre d'accidents
peuvent se produire, notamment à cause des pratiques de pêche illégale par des
personnes n'ayant pas les compétences ou les capacités physiques requises, le
manque de formation qualifiante à de grandes profondeurs et l'utilisation de
l'air comme gaz respirable au-delà de 60 mètres. La plongée professionnelle est
un moyen pour la pêche du corail et autres richesses biologiques marines, pour
la protection de l'environnement et la recherche scientifique. Outre les
activités de pêche, cette formation offrira d'autres débouchés tels que les
recherches archéologiques dans les fonds marins, l'intervention dans les
stations de forage et la participation à la préservation des ressources
halieutiques.