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Pour non-respect du code de la route : 781 permis retirés en un mois

par K. Assia

En dépit des campagnes de sensibilisation menées par les pouvoirs publics pour rappeler davantage le respect du code de la route, certains comportements irresponsables sont souvent enregistrés. Les services de la voie publique de la sûreté d'Oran ont relevé, au cours du mois de mars dernier, 196 infractions au code de la route. Pas moins de 781 permis de conduire ont été également retirés pour des infractions liées principalement à l'excès de vitesse, les dépassements dangereux, le non-respect du stop, l'utilisation du portable lors de la conduite et la conduite en état d'ivresse. Un chiffre en hausse comparativement au mois de février dernier où 739 permis de conduire ont été retirés durant cette période. Dans ce registre, il a été procédé à la mise en fourrière de 66 véhicules pour transport illicite de voyageurs.

Par ailleurs, 105 motocyclettes ont été aussi mises en fourrière pour non port de casques. Les agents de la voie publique ont procédé dans le cadre de la réorganisation du transport urbain à 1.228 mises de sabots pour stationnement anarchique. Toujours dans le cadre de ce contrôle, 3.006 amendes forfaitaires ont été dressées à l'encontre des contrevenants. Pour ce qui est des accidents de la route, le bilan du mois de mars fait état de 34 accidents faisant 31 blessés et 5 morts. D'autre part, l'activité fait état également de 27 cas de conduite en état d'ivresse. Par ailleurs, la lutte contre cette nouvelle criminalité a incité les services concernés à instaurer tout un dispositif de prévention contre ce phénomène. Dans ce cadre, un fichier englobant les chauffards de la route, des chauffeurs clandestins et des récidivistes a été mis en place par les services de la sûreté de la wilaya d'Oran.

Une nouvelle banque de données qui permettra aux services de la voie publique d'identifier en temps précis tous les contrevenants au code de la route. A vrai dire, la prise en charge de ce dossier s'est traduite par l'urgence de recourir à ce fichier de personnes ayant déjà à leur actif plusieurs accidents de la route, des conducteurs clandestins déjà interpellés par les services de la police et d'autres personnes dont le permis de conduire a été confisqué pour des excès de vitesse répétés ou autres infractions.