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Santé de Bouteflika et Constitution

par G. O.

Un travailleur s'était approché du Premier ministre pour lui demander des nouvelles sur la santé du président de la République. «Le président va bien, il vous demande de travailler, d'être nationalistes et de protéger la République,» lui a-t-il dit. A une question d'une journaliste relative à la révision de la Constitution, le Premier ministre s'est contenté de répondre «on est en phase de la réaliser.»

 Notons que pour que les journalistes «déchiffrent» ce que dit le Premier ministre, il faut qu'ils se faufilent entre les nombreux responsables qui hélas, font tout pour en être le plus près possible. Il est, ainsi, très rare que les journalistes puissent y réussir tant la cohue se forme autour de lui, à chaque fois qu'il effectue un déplacement. L'absurde est que les chefs des différents projets qu'il inspecte parlent, eux, dans un micro mais ne le lui tendent jamais alors qu'il est connu pour parler d'une voix basse. L'on se demande, dans ce cas, pourquoi les journalistes se sont-ils déplacés en masse d'Alger si ce n'est que pour être aux aguets de la moindre déclaration du Premier ministre et pour en faire l'écho médiatique. Suggestion «placez-lui un micro cravate, ça pourrait faire l'affaire pour une bonne communication.» Pas de réaction.

Le Premier ministre se déplacera, le 16 avril, prochain à Constantine pour lancer l'année qui fera d'elle «la capitale de la Culture arabe.» Il ira, probablement, le lendemain, à Oran, pour inaugurer la grande mosquée.