Bouchons, points
chauds, accidents, embouteillages... l'état du trafic sur les routes
périphériques du grand Tlemcen (Chetouane, Mansourah et Tlemcen), commence
vraiment à inquiéter les usagers de la route, tout particulièrement aux heures
de pointe.
Au niveau
d'Ain-Hadjar (commune de Hennaya), tout juste à la sortie de l'autoroute
Est-Ouest, le rond-point ralentit le trafic, et des bouchons monstres bloquent
le passage des véhicules en provenance d'Oran, Ain-Temouchent, Remchi,
Ghazaouet, Nedroma, Hennaya, et de ceux quittant l'autoroute Est-Ouest
(Maghnia, Sidi-Bel Abbès, Alger?). L'on peut imaginer évidemment le calvaire
que connaissent inutilement ces automobilistes pour regagner Tlemcen ou se
diriger vers le sud de la wilaya et ce, en dépit de la présence de très
nombreux agents de la gendarmerie arrivés souvent en renfort pour dégager ce
principal giratoire (le plus emprunté de la wilaya), conçu par une entreprise
chinoise au lendemain de la mise en service de l'autoroute Est-Ouest, et par où
passe l'essentiel du flux routier à destination de la capitale des Zianides. La
circulation sur la RN 22 est parfois perturbée par des embouteillages
atteignant jusqu'à 4 kilomètres au niveau de Hennaya et en direction de
Tlemcen. Même scénario au niveau du rond-point d'Oudjelida, la circulation se
révèle être un véritable casse-tête. A l'heure où les enfants ont repris le
chemin de l'école, chacun peut imaginer le calvaire que vont connaître les usagers
de cette route, pour arriver à l'école, regagner la maison, ou faire des achats
en ville. Des embouteillages quotidiens sont générés à cet endroit. Un peu plus
loin à Chetouane, les usagers de la route sont quotidiennement gênés par les
travaux entrepris pour la réalisation d'une trémie permettant l'accès à la
ville. Ces automobilistes prennent leur mal en patience pour suivre les
déviations slalomant au milieu des nuages de poussière causés fréquemment par
les va-et-vient des camions bennes et bulldozers et autres incursions d'engins
de levage et camions citernes