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Rassemblement d'habitants de la cité Salem

par A.El Abci

Les 64 familles de la cité Salem de Boumerzoug exclus une première fois du bénéfice du relogement, mais rétablis dans leur droit suite à l'introduction de recours auprès de la commission compétente, ont tenu hier un rassemblement devant la daïra pour demander l'accélération des procédures de payement des cautionnement auprès de l'OPGI.

Selon le représentant du groupe de familles en question, c'est au début de l'année 2013 qu'a eu lieu le relogement des habitants de leur cité vers Ali-Mendjeli et 800 familles ont été relogées dans le cadre de l'éradication des bidonvilles. Opération dont ils ont été exclus en compagnie d'autres au départ mais, après avoir fait des recours auprès de la commission de la daïra, comme il leur a été demandé, ils ont réussi dernièrement à bénéficier de décisions de pré-affectation de logements à l'instar de leurs anciens voisins et ils s'impatientent pour les rejoindre et avoir un toit neuf. « Car en attendant, dira-t-il, nos maisons ont été rasées et nous sommes hébergés chez des parents et proches pour certains, alors que la majorité a trouvé des locations chez des privés qui leur coûtent les yeux de la tête. C'est en considération des difficultés résultants de cette situation lamentable que nous avons décidé de venir voir où en est notre dossier et solliciter l'intervention du chef de la daïra pour activer le payement des cautionnements auprès de l'OPGI », soulignera-t-il, « le payement relatif aux frais des arrêtés d'attribution de logement constitue pour la plupart d'entre nous une décision concrète et une garantie de bénéficier d'un toit. Disposition qui sera à même de nous rassurer. Nous pouvons alors attendre le temps qu'il faudra sans rechigner puisque tranquillisés».

«D'ailleurs, poursuivra-t-il, nous sommes allés à l'OPGI au début de cette semaine dans l'intention de payer les premiers versements ou cautionnements, mais l'on nous a renvoyés à la daïra en nous expliquant que c'est là que se prennent les décisions. C'est ce qui justifie le fait que l'on soit aujourd'hui dans cette administration demandant une audience au chef de daïra ». En fin de matinée, une délégation des protestataires a été reçue par un chef de service de la daïra qui leur a demandé encore un peu plus de patience.