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Initialement prévue le 05 avril : Le syndicat de la faculté de médecine gèle la grève

par S. C.

Initialement prévue pour le début de semaine prochaine, la grève annoncée par la section syndicale UGTA de la faculté de médecine a été gelée. Selon un communiqué émanant du syndicat, cette décision de gel a été prise suite à l'intervention de la tutelle, à savoir l'Union de wilaya UGTA et l'Union locale Sud. « Suite à l'intervention de notre tutelle et dans l'intérêt général, la section syndicale de la faculté de médecine décide de geler le préavis de grève et ce, jusqu'à la reprise du dialogue avec l'administration », lit-on dans le communiqué. Il y a une semaine et après avoir attendu une reconnaissance de la part du doyen de la faculté de médecine de l'université d'Oran, la section syndicale avait déposé un préavis de grève auprès des instances concernées. Selon la secrétaire générale de cette représentation, ce préavis a été adressé aussi bien au doyen qu'au recteur pour information en plus des instances hiérarchiques syndicales et au wali d'Oran.

La raison principale du recours à la forme suprême de la protestation, avait souligné notre interlocutrice, demeure le refus du dialogue affiché par le premier responsable de la faculté, ce qui est en soi une entrave à l'exercice de la liberté syndicale et ce, conformément à la législation en vigueur. Notre interlocutrice avait estimé que cette attitude méprisante de la part du doyen de la faculté de médecine à une représentation syndicale est devenue inadmissible et ce, au moment où la prise en charge des préoccupations socioprofessionnelles des travailleurs devient plus que jamais impérative.

La main tendue par les représentants légitimes depuis l'élection de la section syndicale est la meilleure preuve de l'implication du personnel et ses représentants à œuvrer communément avec l'administration pour améliorer progressivement les conditions de travail du personnel. « Nous ne nous inscrivons pas dans une logique négative, mais nous avons en revanche une mission syndicale dévolue par la loi et ceci demeure un droit inaliénable. Nous ne demandons qu'une reconnaissance de la part de l'administration afin d'entamer un dialogue constructif pouvant aboutir au règlement de plusieurs problèmes auxquels le personnel est confronté », avait tenu à préciser la syndicaliste.