La pêche à l'espadon a repris ses droits, ce lundi, après un mois de fermeture allant du 15 février au 15 mars de chaque année, conformément à des textes en vigueur. Cette mesure répond au respect de la période de repos biologique de cette espèce noble pour lui permettre de se reproduire. Elle a aussi pour but de protéger les œufs et de faire respecter la taille marchande de l'animal capturé. Durant la période de fermeture, une cellule locale regroupant les chefs des antennes était, en étroite collaboration avec les services des gardes-côtes et de la chambre de pêche, chargée du contrôle. Elle a veillé au suivi sur les sites de débarquement des produits halieutiques, de jour comme de nuit, afin de surveiller toute tentative de débarquement et de commercialisation de cette espèce pendant cette période. En outre, une équipe d'inspecteurs était déployée sur les lieux de débarquement et de points vente des produits de la pêche de la wilaya. A cet effet, aucune infraction n'a été signalée.

Ceci est dû à la campagne de sensibilisation lancée par les services de la DPRH auprès des professionnels de la pêche des deux ports (Béni-Saf et Bouzedjar) de la wilaya, afin de pérenniser l'espèce. Des recherches océanographiques ont montré que l'espadon atteint sa maturité sexuelle entre 5 et 6 ans, d'où la nécessité de préservation intense de l'espèce. Cette interdiction de la pêche de l'espadon est une méthode de gestion durable et représente une méthode de protection des juvéniles.

A rappeler que l'engin de pêche utilisé pour la pêche à l'espadon est essentiellement le filet maillant dérivant, interdit durant cette fermeture.

Dans un autre volet, et dans le but d'encourager les investisseurs dans le secteur de la pêche, dans le cadre des différents dispositifs d'aide aux jeunes promoteurs, avec l'ANSEJ et la chambre de la pêche et de l'aquaculture de la wilaya, une commission locale, chargée d'étudier des dossiers d'investissement en difficulté de concrétisation, œuvre pleinement pour l'aboutissement de ces projets, conclut notre source.