L'Université des Sciences islamiques ?Emir Abdelkader' inaugurera, le 20 avril, prochain, son programme, inscrit dans le cadre de l'événement ?Constantine capitale de la Culture arabe', par un séminaire international sur le thème : «L'élite algérienne et le Mouvement réformiste, dans la première moitié du XXème siècle», en collaboration avec le Centre national des Recherches à l'ère préhistorique, l'Anthropologie et l'Histoire.

«Du 20 au 22 avril, le thème portant sur le sens de l'élite, dans l'expérience algérienne de laquelle émergea l'élite réformiste «islahiste», sera débattu, par des chercheurs émérites, venus du monde entier», nous a informé M. Abdallah Khelkhel, recteur de cette université. Il nous fait savoir, par ailleurs que, «l'Angleterre, sera représentée par le Dr. James Mc Dou Gall dont la thèse de doctorat a porté, justement, sur le Mouvement national et l'Association des Oulemas musulmans, alors que le Dr. Alan Christelow représentera, quant à lui, les Etats-Unis d'Amérique. La France enverra, elle, un Algérien chercheur à l'Université de la Sorbonne, le Dr. Sadek Salem, et qui aura pour mission de choisir d'autres membres participants». Et d'ajouter que les pays arabes ne sont pas en reste, bien entendu, avec la participation de conférenciers venus du Maroc, de la Libye, de la Mauritanie, de la Tunisie, de la Palestine et également de la Turquie. Le séminaire sera axé autour de six thèmes, aussi importants les uns que les autres ; on citera, à titre d'exemple : «Les élites, concept et signification», «L'historique des élites algériennes durant l'époque française», «L'historique du Mouvement national dont découle le mouvement réformiste ?islahiste', dans la première moitié du XXème siècle» et «Les élites algériennes et le monde arabo-musulman». Comment comprend-on la Révolution algérienne et la question de la Communication des générations avec leur histoire ? Deux questionnements cruciaux, auxquels les conférenciers donneront des réponses très attendues dans le contexte national actuel où beaucoup de questions relatives à notre histoire, restent, toujours, sans réponses convaincantes.

En abordant de tels thèmes, un signal fort sera, donc donné par l'Université des Sciences islamiques ?Emir Abdelkader' pour marquer une présence, hautement privilégiée, dans un événement culturel qui se veut arabe par excellence.