La salle urodynamique de l'établissement hospitalier spécialisé en
pédiatrie de Canastel est fonctionnelle depuis la semaine dernière, a-t-on
appris hier, auprès de M. Bensahla, directeur de l'hôpital. Cette structure,
première au niveau national, vient renforcer la recherche médicale et permet
d'effectuer le bilan et les analyses urologiques chez l'enfant. Celui-ci est
indiqué pour le suivi et le diagnostic, permet un dépistage précoce des
situations à risque pour le rein et aide dans le choix du traitement. L'équipe
médicale pourra ainsi procéder à des dépistages précoces neuro-urologiques de
toutes les maladies et dysfonctionnement, sans recourir à l'acte chirurgical, a
indiqué le responsable, précisant que la salle est équipée de produits
consommables et de personnel pour procéder à ces examens dont l'importance sera
capitale pour les enfants. Il s'agit, d'une unité d'investigations dont le but
est également d'éviter toute complication, notamment l'insuffisance rénale. Les
examens effectués sont approfondis et permettent d'étudier le fonctionnement du
système de la vessie, un nouvel acquis dont vient de se doter l'hôpital et
particulièrement le service urologie dont le chef de service est le professeur
Mellah. La salle vient donc renforcer le travail des spécialistes, notamment
dans le dépistage précoce et la prévention contre d'éventuelles pathologies de
la vessie, au grand soulagement des malades. Il y a plus de deux ans, cet
établissement s'est doté d'un nouvel équipement d'imagerie de résonance
magnétique (IRM) haut champ. Ce matériel de pointe est l'un des plus modernes
et des plus sophistiqués au monde, compte tenu de ses caractéristiques et
surtout de ses spécificités, puisqu'il est ouvert avec un champ vertical dédié
à la pédiatrie, aux claustrophobes, à l'interventionnel et aux obèses. Cette acquisition
vient à point nommé développer la recherche scientifique et promouvoir l'espace
de concertation et d'échanges entre spécialistes, l'un des objectifs assignés
de la direction, puisque elle est destinée à tous les examens des spécialités
pratiquées à l'EHS de pédiatrie, à l'exemple de la cardiologie, de la
neuro-chirurgie, entre autres. L'IRM ouvert haut champ permet donc de confirmer
la pathologie, d'obtenir une meilleure qualité d'image et fonctionne avec des
ondes magnétiques et non des rayons.