« Je ne pouvais pas résister aux sollicitations dont j'ai fait l'objet,
d'autant plus que ces dernières n'émanaient pas de n'importe qui», a répondu
samedi Omar Bentobbal, le directeur général du CSC qui avait démissionné de son
poste à la tête du club la semaine écoulée après le match contre l'USMAlger et
qui est revenu sur sa décision. Il a justifié ce revirement en disant «qu'il a
tout simplement accédé aux vœux des nombreux fidèles au club, à celui des
notables de la ville, des autorités locales et des responsables de «Tassili
Airlines» actionnaire majoritaire du club». En outre, il a tenu compte de la
montée au créneau des anciens présidents du CSC qui l'ont soutenu. «Cette
position qui les honore m'a profondément ému, à l'instar de celles des
présidents des clubs des Ligues 1 et 2, du président de la LFP, le président de
la commission d'arbitrage, le SG de la FAF ainsi que de nombreux représentants
de la presse que j'ai pu rencontrer à Alger. J'ai été donc forcé d'annuler ma
démission et rester à la tête du CSC jusqu'à la fin de la saison»,
affirma-t-il.
Commentant la victoire de son équipe contre le MOB samedi, Bentobbal a
estimé que «le déclic tant espéré s'est opéré en venant à bout d'une équipe qui
n'est plus à présenter puisqu'il s'agit du leader du championnat. Maintenant
nous allons aborder le reste du championnat dans la sérénité. Les joueurs se
sont libérés en chassant le doute. Cette semaine, nous allons remettre de
l'ordre dans la maison en mettant à profit la trêve qu'observera le championnat
et ce pour recharger nos accus et repartir du bon pied. Aussi, la venue de Bracci
va faire du bien à l'équipe», ajoutera-t-il. Pour sa part, lors de la
conférence de presse d'après-match, l'entraîneur corse François Bracci a
expliqué cette résurrection des camarades de Boucherit par l'union sacrée
autour de l'équipe durant la semaine écoulée. «Cela nous a permis de réussir»,
a-t-il conclu.