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CAN 2015-Côte d'Ivoire 3 - Algérie 1 : Amère élimination

par M. A.



Fin de l'aventure hier pour l'équipe nationale qui quitte la 30e édition de la Coupe d'Afrique des nations au stade des quarts de finale par la grande porte après avoir fait bonne impression, notamment en seconde période, laissant ainsi le champ libre à son adversaire du jour, la Côte d'Ivoire, qui aura à se mesurer ce mercredi avec la RD Congo pour le compte des demi-finales. Finalement, le scénario de Cabinda en 2010 ne s'est pas répété pour les Verts qui ont trouvé devant eux une bonne équipe de la Côte d'Ivoire qui a intelligemment joué le coup faisant le dos rond dès les premières minutes de la rencontre et laissant l'initiative du jeu aux protégés de Christian Gourcuff. Ces derniers, qui monopolisèrent le ballon durant le premier quart d'heure, apprirent à leurs dépens que dominer n'et pas gagner, d'autant qu'en face, ils avaient affaire à une équipe qui recèle de grandes individualités qui ont réussi à faire la différence. Car, après un premier avertissement de Serges Aurier qui vit sa tête frôler le poteau gauche de M'bolhi à la 23', c'est Wilfried Bonny qui trouvera la brèche dans la défense algérienne trois minutes plus tard. On craignait le pire pour les Fennecs qui revinrent néanmoins en seconde période animés de bonnes intentions. Dominant les débats, les Verts qui appuyèrent sur l'accélérateur parvinrent à égaliser par Soudani à la 50'. Le tournant du match pour la sélection nationale se situa à la 65' lorsque Soudani ne put concrétiser une occasion nette de doubler la mise en butant sur le keeper ivoirien qui sauva son équipe d'un but tout fait.

Loin d'accuser le coup, les Ivoiriens firent appel à leur expérience pour corser l'addition par Wilfried Bonny à la 68' avant que Girvinho ne signe le K.-O. dans le temps additionnel. En somme, c'est une élimination amère pour l'équipe nationale qui n'a pu atteindre l'objectif assigné. Mais de grâce, ne tirez pas sur cette équipe qui peut nous valoir beaucoup de satisfactions à l'avenir pour peu que la FAF renouvelle sa confiance à Christian Gourcuff.