Une grève «surprise» de courte durée a été enclenchée, hier dans la matinée, par les pilotes de la compagnie nationale Air Algérie, entraînant des retards sur une dizaine de vols. Les rares agents qui ont voulu s'adresser à la presse ont affirmé qu'il ne s'agit pas de grève, mais d'une journée de protestation. Et d'ajouter qu'aucun vol n'a été annulé. Ce débrayage des commandants de bord, engagé sans préavis, a entraîné des perturbations dans les vols à l'international et domestiques durant la matinée. Il est vrai que la grève n'a duré que quelques heures dans la matinée, mais elle a tout de même pris de court des passagers dont certains ont carrément annulé leur départ. Une source proche de la compagnie a indiqué à l'APS qu'il s'agissait d'une grève «sauvage» observée «sans préavis», précisant que des négociations entre la direction générale et le syndicat des pilotes «sont en cours actuellement» pour trouver une solution à cette situation. Le retour à la normale a été constaté dans l'après-midi, à priori après la rencontre ayant regroupé le syndicat des pilotes avec la direction générale de la compagnie. Est-ce que les pilotes ont eu gain de cause ? Aucune information n'a filtré, que ce soit sur l'origine de la grève ou sur les négociations entre les deux parties.

Nos maintes tentatives de trouver un interlocuteur qui puisse nous informer sur l'objet de la grève sont restées vaines. Certains que nous avons rencontrés dans le hall des vols à l'international ont évoqué un conflit entre les pilotes et le directeur général de la compagnie. D'autres ont évoqué une revendication purement salariale.