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Investir dans le tourisme et l'artisanat

par Abdelkrim Zerzouri

Les pouvoirs publics ont l'ambition de «concrétiser la réalisation de pas moins de 400 projets d'investissement dans le secteur du tourisme et de l'artisanat durant l'année 2015», a indiqué hier le directeur des investissements au ministère du Tourisme à l'ouverture d'une rencontre régionale qui a regroupé les directeurs locaux du secteur dans les wilayas de l'est du pays ainsi que d'autres professionnels et banquiers, à l'hôtel Hocine à Ali-Mendjeli.

Le regroupement en question a été organisé dans le but évident «de procéder à l'évaluation de tout ce qui a été réalisé en la matière et sonder les préoccupations des investisseurs potentiels afin de les aider et les accompagner dans la matérialisation de leurs projets», comme l'a souligné dans son intervention le directeur central.

Plusieurs communications ont été données au programme de cette rencontre, axées essentiellement sur le thème de l'investissement dans le domaine touristique, et dont les intervenants se recrutent dans les secteurs du tourisme, du soutien à l'investissement touristiques, ainsi que l'habitat et autres organismes financiers. Tous ont souligné, à leur tête le wali de Constantine qui a prononcé une brève allocution à l'ouverture de la rencontre, l'importance de l'investissement dans le domaine du tourisme et de l'artisanat, «le nerf de l'économie dans plusieurs pays à travers le monde». D'où l'ambition de développer ce secteur dans notre pays qui recèle des richesses naturelles très importantes à faire valoir à ce propos. Bien sûr, la wilaya de Constantine est donnée en exemple dans le sens où d'importants projets sont en cours de réalisation pour renforcer les structures d'accueil, aménager et réhabiliter les sites touristiques. C'est une wilaya «locomotive» sur le plan des investissements dans le tourisme, ont convenu les nombreux professionnels présents à cette rencontre. Enfin, on ne le dira jamais assez, le tourisme constitue, avec l'agriculture, une alternative solide pour échapper à l'état de dépendance aux hydrocarbures. Reste seulement à faire admettre cette réalité aux mentalités rentières.