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Babes : Il faut revoir les critères de subventions de certains produits
par Salah-Eddine K.
Sur fond de chute
des prix des hydrocarbures, une conférence internationale se tient au palais
des nations portant sur les mécanismes institutionnels de suivi de l'équité
sociale et l'amélioration de l'efficacité des politiques publiques dans la
promotion de l'équité. Le président du conseil économique et social (CNES),
Mohamed Seghir Babes a indiqué que l'organisme qu'il préside a d'ores et déjà
installé une commission de réflexion et de suivi dont la mission est de
prévenir et anticiper sur les conséquences de la chute du prix du pétrole . Si
l'inquiétude que provoque cette chute est partagée par beaucoup de pays
producteurs d'hydrocarbures dans le monde et même si le président du CNES
rassure que notre pays peut échapper à ce choc en raison des «amortisseurs»
pour parer aux urgences, il n'en demeure pas moins que le conférencier a sonné
l'alarme sur les conséquences de cette chute dans le cas où elle perdure. Selon
lui, la poursuite de la baisse des prix du pétrole au delà d'une période d'une
année, aura nécessairement des répercussions négatives sur un certain nombre de
projets. Le président du CNES ajoutera qu'il «est temps pour notre pays d'aller
vers une diversification économique, nous n'avons pas le choix». Il indiquera
que notre pays adopte depuis l'indépendance des politiques sociales fortes au
profit des populations vulnérables.
Babes préconisera,
entre autres, le ciblage des couches vulnérables qui auront le plus besoin des
aides de l'État, des transferts sociaux et des subventions. Car actuellement,
a-t-il dit, la subvention des prix profite également aux catégories sociales
qui ne sont pas dans le besoin. Il soulignera que ces aides et subventions ont
été conçues dans les années 1990, et les critères ne peuvent être les mêmes
aujourd'hui. Le conférencier a indiqué que «l'État peut renoncer à certaines
subventions».
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