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L'avenue Madoui Boudjemaa «victime» du transrhumel

par A. E. A.

Les habitants et les automobilistes qui empruntent l'avenue Madoui Boudjemaa, longue de plus de 500 mètres et donnant accès à la cité des Castors sur le plateau du Mansourah, se plaignent des dégâts causés à cette route par le très dense trafic de poids lourds et de gros engins impliqués dans la réalisation de la bretelle du transrhumel.

Ces derniers demandent aux autorités compétentes de réhabiliter leur avenue. Selon les riverains et les automobilistes habitués à emprunter cette voie de communication, la dégradation de la route est alarmante après plusieurs mois de va-et-vient de gros camions chargés dans un premier temps de troncs d'arbres, qui ont été arrachés du chemin forestier et qui ont été évacués durant les premiers jours de l'ouverture du chantier dudit pont. Gros camions auxquels il y a lieu d'ajouter les différents engins du chantier de réalisation des extensions et bretelles du pont en question. Ainsi, des mois durant toute cette armada de grosses mécaniques et véhicules de tous genres ont «labouré» l'avenue Madoui Boudjemaa, comme jamais elle ne l'a été auparavant, affirment-ils. Et nos interlocuteurs de poursuivre que cela fait maintenant plus de trois mois que l'infernal va-et-vient des camions et autres engins a cessé, malheureusement la route défoncée et pleine de trous tout le long de ses 500 mètres n'a pas été remise en l'état et ce, pratiquement depuis l'entrée du chemin forestier jusqu'à la cité des Castors.

Mais le calvaire des riverains ne s'arrête pas là, ils se plaignent également du fait que les travaux ont eu pour effet de «fermer» les accès leur permettant de regagner le quartier de Bab El Kantara à pied, en ce sens qu'un des accès qu'ils avaient l'habitude d'emprunter pour y arriver est devenu impraticable. Il reste bien un autre chemin de rechange, noteront-ils, mais il se transforme en un terrain impraticable à chaque pluie et devient impossible à traverser à pied. Ce qui a pour effet de pousser les habitants à faire un long détour et marcher sur la chaussée de la route qui longe le CEM «Khaznadar», avec les risques d'être heurtés par les voitures à tout moment et de se voir allonger le trajet de 20 à 30 minutes. Les services concernés de la direction des TP avaient déclaré auparavant que «comme ils ont fait une étude de l'avenue avant le démarrage du projet, ils en feront une autre à la fin des travaux et il reviendra à la société réalisatrice de supporter les réparations nécessaires».