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BOUMERDES: La pagaille !

par O. M.

Un phénomène nouveau, prend de l'ampleur, au fil des jours, et qui risque de faire « jurisprudence », à travers les communes de la wilaya, à savoir : la pose de blocs de pierre, sur la voie publique.

A Tidjelabine, le premier quartier jouxtant le Centre de rééducation pour mineurs et le siège de l'APC, où des citoyens peu soucieux des dégâts que peuvent engendraient leurs gestes irréfléchis, ont rétréci la chaussée, déjà en très mauvais état, par la pose de blocs de pierre pour obliger les automobilistes à ralentir. Cette ruelle est très fréquentée du fait de l'existence d'une polyclinique et les blocs de pierre peuvent, surtout, surprendre les automobilistes qui viennent de nuit, durant les permanences.

Le geste oblige les usagers de ce passage à slalomer entre ces obstacles pour éviter de perdre un carter ou un amortisseur.

La question qui se pose : que font les services de sécurité devant cet écart d'incivisme et les éléments de la voirie de la commune, pour dégager ces obstacles, devant des automobilistes qui payent leur vignette, annuellement, pour notamment, bénéficier entre autres, d'avoir des rues carrossables ? Le second cas reste général à Bordj Ménaïel où chaque quartier se caractérise par un objet placé devant la sortie d'une bâtisse, ou devant un commerce et là on constate le mutisme des autorités.

Pire encore, un élu communal raconte que des citoyens viennent demander du goudron pour faire obstacle aux usagers, prétextant diminuer la vitesse des véhicules et en éviter les risques.