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AÏN-TEMOUCHENT: Le casse-tête chinois pour les automobilistes

par M. Bensafi

Où garer son véhicule? Tel est aujourd'hui le dilemme des témouchentis. Si la conduite à Aïn Temouchent ressemble à un véritable parcours du combattant, il en est de même pour le stationnement qui met à rude épreuve les nerfs des automobilistes qui trouvent toujours beaucoup de peine à garer leurs véhicules. 

L'absence de parkings est devenue un sérieux problème. Trouver une place pour garer son véhicule s'avère une tâche des plus embarrassantes. Tournant en rond à l'affût d'une hypothétique place vacante, les automobilistes, surtout au centre-ville, se retrouvent, constamment, confrontés à l'absence de places de stationnement. Et ce n'est qu'après moult tentatives et parfois quelques dégâts collatéraux que leurs efforts sont couronnés de succès. Et en l'absence de parking, on squatte parfois même les trottoirs. La règle la plus facile à enfreindre, malgré le risque de trouver sa voiture entravée par un «sabot». «Il ne s'agit en aucun cas d'incivisme, mais en l'absence de parking, nous sommes contraints de stationner partout», souligne un automobiliste. Un véritable casse-tête chinois qui se complique de plus en plus. Les ruelles sont en perpétuel encombrement. Le centre-ville en est la parfaite illustration. Le boulevard principal, reliant les artères parallèles et perpendiculaires du «cœur» de la ville, connaît un énorme trafic routier à longueur de journée. Pour faire leurs courses, les automobilistes, en l'absence de parkings, ne se soucient guère des désagréments qu'ils causent. Les premiers arrivés squattent l'espace. Et pourtant, ce n'est pas la place qui manque. Le moindre espace public est exploité pour servir de parking informel ou squatté par des commerçants à l'aide de barricades ou tout simplement frappé d'une interdiction abusive de stationnement. Les quelques petits espaces qui existent ne suffisent nullement. A peine peuvent-ils contenir une dizaine de véhicules. La problématique du stationnement ne se résume pas en termes d'espace, mais renvoie plutôt, et surtout, à une question de gestion des superficies existantes. D'où la responsabilité des gestionnaires locaux, lesquels, conscients sans doute de l'acuité alarmante de ce problème, semblent toujours impuissants à y remédier.