Où garer son
véhicule? Tel est aujourd'hui le dilemme des témouchentis. Si la conduite à Aïn
Temouchent ressemble à un véritable parcours du combattant, il en est de même
pour le stationnement qui met à rude épreuve les nerfs des automobilistes qui
trouvent toujours beaucoup de peine à garer leurs véhicules.
L'absence de
parkings est devenue un sérieux problème. Trouver une place pour garer son
véhicule s'avère une tâche des plus embarrassantes. Tournant en rond à l'affût
d'une hypothétique place vacante, les automobilistes, surtout au centre-ville,
se retrouvent, constamment, confrontés à l'absence de places de stationnement.
Et ce n'est qu'après moult tentatives et parfois quelques dégâts collatéraux
que leurs efforts sont couronnés de succès. Et en l'absence de parking, on
squatte parfois même les trottoirs. La règle la plus facile à enfreindre,
malgré le risque de trouver sa voiture entravée par un «sabot». «Il ne s'agit
en aucun cas d'incivisme, mais en l'absence de parking, nous sommes contraints
de stationner partout», souligne un automobiliste. Un véritable casse-tête
chinois qui se complique de plus en plus. Les ruelles sont en perpétuel
encombrement. Le centre-ville en est la parfaite illustration. Le boulevard
principal, reliant les artères parallèles et perpendiculaires du «cœur» de la
ville, connaît un énorme trafic routier à longueur de journée. Pour faire leurs
courses, les automobilistes, en l'absence de parkings, ne se soucient guère des
désagréments qu'ils causent. Les premiers arrivés squattent l'espace. Et
pourtant, ce n'est pas la place qui manque. Le moindre espace public est
exploité pour servir de parking informel ou squatté par des commerçants à
l'aide de barricades ou tout simplement frappé d'une interdiction abusive de
stationnement. Les quelques petits espaces qui existent ne suffisent nullement.
A peine peuvent-ils contenir une dizaine de véhicules. La problématique du
stationnement ne se résume pas en termes d'espace, mais renvoie plutôt, et
surtout, à une question de gestion des superficies existantes. D'où la
responsabilité des gestionnaires locaux, lesquels, conscients sans doute de
l'acuité alarmante de ce problème, semblent toujours impuissants à y remédier.