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Parallèlement à la sortie d'une nouvelle promotion : Le barreau des avocats d'Oran fêtera sa rentrée le 20 décembre

par H. S.

Comme la justice, dont il est partie intégrante et composante essentielle de son système, le corps des avocats affiliés au barreau d'Oran avait organisée l'année dernière, on s'en souvient, sa «rentrée» 2013-2014. C'était une première dans les annales de la profession d'avocat à l'échelle du territoire national. Dans la continuité de ce « rituel », le barreau des avocats d'Oran fêtera, samedi 20 décembre, sa rentrée solennelle pour l'année judiciaire 2014-2015.

Une cérémonie commémorative qui marquera plus d'un siècle et demi d'existence pour le plus ancien des barreaux d'Algérie, plus précisément 155 ans depuis sa fondation, tient à rappeler le bâtonnier d'Oran, Lahouari El-Ouahrani.

A la cérémonie prévue dans la grande salle de conférence de l'hôtel Sheraton d'Oran, l'Ordre du barreau d'Oran a convié les autorités judiciaires et administratives, aux rangs desquels figure le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Louh, selon son hôte le bâtonnier Me Ouahrani. En fait, ce grand rendez-vous se veut trois évènements en un, d'après ses organisateurs. En effet, concomitamment à la rentrée solennelle du barreau, la rencontre sera ponctuée par la cérémonie de fin de stage d'une fournée de nouveaux avocats issus de la promotion portant le nom de feu Maître Jacques Mansour Vergès. Et comme il est de tradition que le représentant du barreau prononce l'éloge d'un grand avocat disparu, d'une personnalité de renom ou des aspects de droit de la profession à retracer à grands traits, il est programmé une allocution en ce sens qui sera donnée par le bâtonnier d'Oran. Troisième évènement de même rendez-vous, c'est l'assemblée générale ordinaire qui sera tenue par le Conseil de l'Ordre de ce barreau.

S'articulant autour de conférences, tables rondes et explications sur la formation, la cérémonie solennelle de cette rentrée sera dédiée, une fois encore, au plus algérien des avocats français, feu Maître Jacques Vergès, l'un des fervents défenseurs du FLN pendant la guerre de libération nationale. «Chantre d'une innovation dans la plaidoirie de la rupture avec l'ordre établi, Vergès s'est éteint définitivement mais ses préceptes continueront à être appliqués», fait remarquer le bâtonnier, mettant l'accent sur le rôle de l'homme au sein du collectif des avocats du FLN et ses démarches judiciaires entreprises en faveur de la moudjahida Djamila Bouhired, condamnée à mort lors de la guerre de libération nationale.