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BLIDA - L'entretien et les malfaçons : un mal à combattre

par Tahar Mansour



Il a fallu attendre longtemps pour voir, enfin, la pluie tomber chez nous, mais dès les premières chutes, nombreux sont ceux qui ont souhaité que la sécheresse perdure, tant les désagréments causés sont nombreux. En effet, nous avons constaté, dans de nombreuses régions, des coulées d'eaux de pluie fort importantes, empêchant la circulation piétonne et automobile sur de nombreux axes, surtout dans les villes et villages. Ces eaux de ruissellement ont constitué de véritables torrents, charriant, toutes sortes de détritus qui obstruent, alors, les rares bouches d'égout, bloquant ainsi l'écoulement des eaux. Les piétons et autres écoliers éprouvent mille difficultés à se déplacer, obligés qu'ils sont, de patauger dans de véritables ?rivières' avec de l'eau jusqu'aux mollets ! Cette situation est due, surtout, au manque d'entretien des ?avaloirs d'égouts, qui sont complètement bouchés avec des pierres, de la boue ou autres éléments solides, empêchent l'écoulement des eaux. Par ailleurs plusieurs voies, nouvellement réalisées ou rénovées ne disposent pas d'avaloirs' et sont également inondées. Auparavant, l'eau parvenait, quand même, à s'écouler dans les champs ou jardins alentours. En effet, les concepteurs ont réalisé des trottoirs là où il n'y en avait pas, ce qui est une bonne chose, cependant les bordures empêchent l'eau de pluie de s'évacuer constituant alors des ruisseaux qui dévalent les rues et artères, parfois jusqu'à former de véritables torrents grondants, véritable danger pour les piétons, les automobilistes et même certaines maisons et commerces qui se trouveraient, en contrebas de la route. Pourtant tous les bureaux d'études savent qu'il faut des ?avaloirs' à l'intérieur des villes ce qui engage la responsabilité directe des maîtres d'œuvre et d'ouvrage.

Les citoyens ont beau se plaindre, personne ne semble les entendre et la gabegie continue sans que quiconque s'en s'inquiète.