Les dirigeants du football algérien sont loin d'égaler leurs homologues africains en diplomatie dans la mesure où l'Algérie semble éprouver des difficultés à faire entendre sa voix au sein de la CAF. Si en diplomatie, la voix et le poids de l'Algérie en Afrique sont prépondérants, ce n'est pas le cas en football.

Sinon comment expliquer qu'aucun international algérien ne soit pas retenu par la CAF pour le titre du meilleur joueur africain 2014. Et pourtant, la prestation de l'Algérie en coupe du monde et la qualité du jeu produit par les Verts, sont des éléments qui devraient amener la CAF à retenir, ne serait-ce qu'un seul joueur. Les Brahimi, Feghouli, M'bolhi, Djabou et Slimani avaient brillé au Brésil. Ils continuent de briller au sein de leurs clubs respectifs et rien ne justifie leur exclusion de la course au titre de meilleur joueur africain. Il est vrai que la CAF s'acharne sur le football algérien, notamment après la mort du joueur camerounais de la JSK, Albert Ebossé au début de cette saison. La CAF a sanctionné la JSK et avait tenté de faire de même pour l'ES Sétif, qui a remporté la Ligue des champions d'Afrique.

En ce sens, l'Algérie qui a honoré le football africain en coupe du monde aurait pu prétendre à mieux d'autant que c'est un club algérien qui a remporté la Ligue des champions d'Afrique.

C'est dire que les représentants algériens au sein de la CAF n'ont pas l'étoffe des diplomates algériens, lesquels ont hissé l'Algérie au rang de leader en Afrique.