Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Les syndicalistes du tramway à l'APW

par A. E. A.

Une réunion a regroupé, en fin de semaine écoulée, les membres de la section syndicale des travailleurs de la Société d'exploitation du tramway (Setram) avec des responsables de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) de Constantine et ce, sur instruction du wali, Hocine Ouadah, selon le chargé de l'organique de la section syndicale, Rafiq Chaïb.

Ce dernier a indiqué que le wali a déclaré auparavant aux membres de la section en question qu'il a convoqués en son cabinet, qu'il ne veut plus entendre parler de mouvement de grève des employés du tramway et de les orienter vers la commission du social de l'APW pour exposer les revendications des travailleurs.

Non sans leur assurer, par ailleurs, que les préoccupations des travailleurs du tramway, conducteurs, agents de sécurité des voies, agents administratifs, etc., seront transmises à qui de droit par ses services et qu'ils n'ont en conséquence qu'à les exposer aux interlocuteurs désignés de l'APW. Il est à rappeler qu'une grève déclenchée par les conducteurs du tramway a paralysé, du 13 au 17 du mois de novembre en cours, l'activité de ce nouveau moyen de transport dans la ville. Mouvement de protestation qui a causé beaucoup de pertes financières à la société d'exploitation et a engendré un grand mécontentement de nombreux étudiants et de travailleurs des différents secteurs d'activités. A telle enseigne que des chaînes immenses de clients désappointés n'ont cessé de se former au niveau des stations dudit tramway, attendant que le débrayage prenne fin. Selon notre interlocuteur, les responsables de l'APW ont été informés en détail des raisons à l'origine du conflit entre les conducteurs du tramway et leur société.

«Nous avons, ainsi, expliqué que les points de revendications des grévistes ont concerné surtout le volume horaire de travail, ainsi que l'augmentation des salaires et l'attribution de primes, PRI, PRC, femme au foyer, etc.

Et d'indiquer, dans ce cadre, qu'ils veulent être alignés sur le rythme de travail des conducteurs de la capitale, à savoir un repos de deux jours pour un travail de quatre, au lieu du repos d'un jour pour le même nombre de jours travaillés. Seule réclamation qui a été satisfaite, car les autres points dépendent de la signature de la convention collective et là, c'est une autre paire de manches que tout le monde attend et qui dépend de la direction générale et de la Fédération nationale des travailleurs de la Setram.