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Tout le monde se
souvient des inondations cauchemardesques d'octobre 2011 qui ont emporté deux
grands ouvrages d'art et deux passerelles qui enjambent l'oued qui sépare le
chef-lieu de la wilaya en deux grandes agglomérations.
A cette époque, les pouvoirs publics ont réagi promptement en mettant en œuvre des moyens colossaux afin de rétablir la circulation et les échanges commerciaux entre ces deux importants ensembles d'habitations, car aussi bien les véhicules que les piétons devaient parcourir pas moins de cinq kilomètres pour rejoindre le centre-ville. Deux nouvelles passerelles métalliques et deux ouvrages d'art, l'un situé au lieu dit Mahboula et le second au quartier Graba, ont été réalisés en un temps record à la grande satisfaction de la population locale, exceptée une passerelle en béton, à peine achevée et réceptionnée, reliant le quartier Sidi Hadj Bahous au centre-ville, qui s'est effondrée comme un château de cartes puis emportée par les crues en furie. Ce dernier ouvrage d'art n'a pas été reconstruit dans le cadre des opérations de remise en état des ouvrages d'art endommagés. Les écoliers et les piétons qui continuent de faire de longs détours émettent le vœux de voir les travaux de construction d'une nouvelle passerelle métallique au même endroit que celui du précédent ouvrage d'art endommagé. Une situation qui fait des heureux depuis plus de trois années parmi les taxis qui ont trouvé la poule aux œufs d'or avec un taux de remplissage de leurs véhicules jamais atteint auparavant et ce n'est pas pour demain que les exploitants de taxis vont chômer, nous dira Hadj Ahmed, ce septuagénaire appelé à faire d'incessants va-et- vient entre son domicile et le marché du centre-ville. |
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