Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

2e congrès de la société algérienne de reproduction SAMERE : Entre 25 et 35 % de naissances grâce à la procréation medicalement assistée

par K. Assia

Pendant deux jours, les participants au 2e congrès international de la société algérienne de la médecine de reproduction SAMERE, organisé en collaboration avec la Fédération internationale sur la fertilité à l'hôtel Méridien, ont été unanimes quant à l'impact de la recherche scientifique et aux résultats concluants des spécialistes dans le domaine de l'infertilité.

Entre 25 et 35% ont pu donner naissance en Algérie grâce aux techniques introduites dans le cadre de la procréation médicalement assistée PMA, a annoncé hier Mme Belmahi, vice-présidente de la SAMERE, en marge du congrès. Des solutions médicales adaptées aux différents progrès techniques ont été trouvées afin d'exaucer le vœu de nombreux couples à donner naissance à un enfant. Même si certaines infertilités ne sont que des baisses momentanées de fertilité, d'autres peuvent trouver des réponses dans des traitements simples et parfois dans de véritables interventions, indique-t-on. Ces techniques reposent sur l'insémination artificielle, la fécondation in vitro et la fécondation in vitro par micro-injection. En tentant d'évaluer le travail réalisé ici en Algérie et particulièrement à Oran, notre interlocutrice a précisé que depuis la création de ces centres de PMA, l'on assiste à une courbe ascendante et les couples prennent désormais conscience du problème de l'infertilité.

Ceux-ci peuvent se rapprocher de ces centres et surmonter ces problèmes auxquels des solutions efficaces ont été apportées. En explicitant les objectifs assignés à ces journées scientifiques dédiées au développement de la formation médicale continue et surtout à la promotion de la procréation médicalement assistée, compte tenu du développement immense réalisé dans le domaine génétique, les spécialistes se sont penchés cette année sur d'autres paramètres relatifs à l'âge du couple. Plusieurs communications ont été donc consacrées à ce facteur, de sorte qu'il a été question de savoir quel est l'impact de l'âge sur les résultats. Ce congrès, auquel ont pris part plus de 600 participants, des spécialistes, des chercheurs, des professeurs, des gynécologues et des médecins généralistes venus des quatre coins du pays et de l'étranger, a été une occasion pour rappeler les dernières nouveautés annoncées lors du congrès international européen «Eschre» qui s'est tenu cette année en Allemagne.

Les intervenants ont donc tenté de passer en revue toutes les publications, un espace pour promouvoir la formation médicale continue, explique notre interlocutrice. En qualifiant ainsi cette journée comme un espace pour renforcer la coopération dans le domaine de la recherche médicale, les organisateurs n'ont pas hésité à mettre l'accent sur les nouvelles technologies mises en place pour la stimulation de la grossesse et la prise en charge des patients. Ce congrès a permis de développer l'échange d'expériences et de concertation et surtout de développer la recherche médicale. La wilaya d'Oran compte, pour rappel, trois centres de PMA dont El Mawloud, Anis et Maghzen El Asrar.