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M. Tayeb Zitouni,
ministre des Moudjahidine a été l'hôte de la wilaya de Chlef dimanche. Il s'est
rendu aux communes de Chlef, Zeboudja et Ténès. A Chlef, il a visité le siège
de la direction des moudjahidine, réceptionné le 1er septembre 2013. Des filles
de chouhada lui ont fait part de leurs problèmes. L'une d'elle dira: «J'ai
quatre enfants, je perçois une indemnité de 5000 DA. C'est nettement
insuffisant, voire dérisoire et pourtant mon père a sacrifié sa vie pour
l'indépendance de notre pays?». La délégation s'est ensuite rendue au cimetière
de Bissa dans la commune de Zeboudja où sont enterrés 1262 martyrs. Il
constitue ainsi le deuxième cimetière au niveau national après celui de la
wilaya de Batna. S'adressant plus particulièrement aux moudjahidine, il a porté
à leur connaissance la nécessité de l'écriture de l'histoire de notre
révolution. C'est un devoir de mémoire, destiné aux futures générations. «Les
acteurs directs disparaissent un à un. Il y a donc urgence à leur donner la
parole, avant qu'il ne soit trop tard».
Il s'est montré extrêmement sensible aux rapports entre l'histoire et l'image et dira: «chaque wilaya doit avoir son film documentaire». A Ténès, la délégation ministérielle a visité un centre de repos des moudjahidine comprenant entre autres une unité de soins et 50 suites. Le responsable concerné a pris l'engagement ferme de le livrer le mois de mai prochain. L'après-midi, il a présidé une réunion au siège de la wilaya où il a insisté encore sur l'obligation de ne pas délaisser l'histoire de l'Algérie, ses héros, sans oublier les femmes. A cet effet il a annoncé un séminaire international des amis de la révolution qui se tiendra les 17 et 18 du mois courant à Chlef et verra la participation d'acteurs de la guerre de libération, des historiens avérés, des universitaires etc? et ce afin d'écrire les plus belles pages de notre passé, car le temps passe et emporte des vérités qui constituent une perte pour l'histoire. |
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