Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

D'une capacité de 200 lits : Le nouveau centre pour personnes âgées de Misserghine bientôt réceptionné

par J. Boukraâ

Le troisième âge est considéré comme un fardeau pour la famille et toute la société. La prise en charge d'une personne âgée dépendante est une tâche assez lourde. La situation se complique davantage lorsque les limites de la vieillesse sont atteintes. Même si la famille reste encore le moyen le plus efficace pour soutenir les personnes âgées, plusieurs mesures ont été prises pour prendre en charge les personnes qui n'ont pas de famille. Dans ce cadre on apprend que le nouveau centre pour personnes âgées, en cours de réalisation dans la commune de Misserghine, sera réceptionné incessamment. Les travaux de cette structure de 200 lits tirent à leur fin. Une fois achevé le centre sera équipé et pourra accueillir les personnes en difficulté et allègera la pression sur Diar Errahma et les autres structures (Caserne Châabane et le centre de Saint-Hubert). D'autre part, les services de l'Action sociale (DAS) prévoient une vaste opération visant la réhabilitation et la rénovation de Diar Errahma de Misserghine, apprend-on de source proche de cette institution sociale. Il est ainsi prévu la rénovation de quelques pavillons, les plafonds, l'étanchéité et quelques murs. Cette structure réalisée grâce au téléthon de 1992 connaît depuis des années une grande surcharge. Enfants en détresse, vieux sans domicile fixe, mères célibataires et jeunes déficients mentaux? faute de structures spécialisées pour chaque catégorie de SDF, Diar Rahma accueille toutes les catégories de personnes. L'établissement qui dépend de l'Action sociale bénéficie d'un budget de fonctionnement octroyé par le secteur et bénéficie de dons de la part de bienfaiteurs ou encore d'associations qui viennent sur place s'occuper des pensionnaires. En effet hormis de rarissimes individus en mesure de s'assumer tant bien que mal jusqu'à leurs derniers jours, la plupart de la population vieillissante est dépendante de son entourage et n'échappe guère aux maladies chroniques, la non voyance, le handicap et les poly-handicaps. Le premier facteur qui justifie cela est la montée démographique du grand âge. Le vieillissement de la population est un phénomène qui n'épargne pas l'Algérie. Pour la wilaya d'Oran on apprend que la première promotion de jeunes auxiliaires est actuellement en formation. Une vingtaine de stagiaires seront formés pour la prise en charge à domicile des personnes âgées ou en situation de handicap. Le cursus qui s'étend sur une année est initié avec le soutien du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, l'Agence nationale de Développement social (ADS) et des directions de l'Action sociale (DSA), de la santé et de la population (DSP), et de la culture.